Coronavirus : à quoi correspond la période d’incubation ?

30 janvier 2020

De nouveaux cas de coronavirus 2019 (2019-nCoV) se confirment tous les jours. Les spécialistes se préoccupent de la période d’incubation. Soit le nombre de jours écoulés entre la pénétration du virus dans le corps et l’apparition des premiers symptômes.

Ce lundi 28 janvier, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) confirmait une période d’incubation du coronavirus 2019 (2019-nCoV) comprise entre 2 à 10 jours. C’est-à-dire qu’il peut s’écouler entre 48 heures et plus d’une semaine entre l’infection de l’organisme par le coronavirus 2019 (2019-nCoV) et l’expression des premiers symptômes : épisodes de fièvre, de toux, sensation d’essoufflement, détresse respiratoire aigüe.

Selon une étude chinoise de grande ampleur, après observation de 425 cas confirmés à Wuhan depuis le 1er janvier 2020. Cette période d’incubation serait de 5,2 jours.

Deux autres études affichent une période d’incubation différente. Elle est de 5,8 jours selon une équipe de scientifiques hollandais (résultats obtenus auprès de 34 patients). Elle est de moins de 3 jours selon un travail publié dans le New England Journal of Medicine, retraçant la contamination entre un père et son fils âgé de 27 ans, au Vietnam.

Bilan de la situation : l’OMS et les autorités chinoises discutent actuellement des mesures à mettre en place pour lutter contre la propagation du coronavirus 2019 (2019-nCoV). Pendant ce temps, les nouveaux cas se confirment dans plusieurs pays. A ce jour, la France répertorie 5 patients infectés. Au 29 janvier, l’OMS faisait état de 7 700 contaminations mondiales, dont 170 décès. La très grande majorité des cas est rapportée auprès de la population chinoise. Cliquez ici pour tout savoir sur les coronavirus.

Tous les virus ont leur propre période d’incubation. Elle est de 24 heures à 48 heures pour la grippe, de 1 à 3 jours pour la gastro-entérite, de 10 à 24 jours pour la varicelle, de 1 à 3 jours pour l’angine, de 2 à 3 semaines pour le virus du Sida.

  • Source : Organisation mondiale de la Santé (OMS) - New England Journal of Medicine

  • Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Vincent Roche

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