 
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                                                                                
                                                     
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                        
                                                     
                                                              © David Perairas/Shutterstock.com
Le terme fartlek trouverait son origine dans la langue suédoise, entre fart pour vitesse et lek qui signifie jouer. Littéralement, courir de façon ludique mais en adaptant sa vitesse au relief du parcours. C’est-à-dire, en maintenant un bon rythme voire en accélérant dans les montées, tout en abordant les descentes en souplesse, en se relâchant mais… sans forcément se freiner ! Et sur le plat ? Vous gardez votre rythme d’endurance.
Entre effort modéré et intensif, le fartlek constitue ainsi un rythme fractionné. Bien connu des coureurs qui préparent un marathon ou un semi, celui-ci se pratique généralement sur une piste d’athlétisme, le nez sur le chrono et sur les distances – 100m, 200m… – à accomplir, déterminés dans le plan de préparation. Ici, l’idée reste de caler son rythme sur les montées et les descentes, et d’écouter ses sensations.
En pratique, choisissez un parcours qui s’y prête, constitué de petites côtes et autant de descentes, idéalement en pleine nature : sentiers, forêt, voire un parc urbain. L’objectif, comme toute séance de fractionné, reste d’augmenter sa vitesse d’endurance dite « de base » (« allure marathon »). Autrement dit, une vitesse à laquelle votre essoufflement est faible, à tel point que vous êtes capable de tenir une discussion sans difficulté. Et lors d’une préparation – à un marathon par exemple – grâce à cette méthode, vous augmenterez, petit à petit, cette vitesse, tout en restant à l’aise.
Enfin, sachez qu’une séance de fartlek exige :

Source : Courir, du jogging au marathon. De Michel Delore. Amphora Editeur

Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.