











Accueil » Famille » Grossesse » Dépakine : l’ANSM mise en examen pour blessures et homicides involontaires
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C’est par un communiqué laconique que l’ANSM informe qu’elle vient d’être mise en examen pour blessures et homicides involontaires par négligence dans l’affaire des antiépileptiques Dépakine et autres médicaments à base de valproate de sodium et dérivés. Cette déclaration fait suite à une convocation devant les juges en charge de l’instruction.
« L’ANSM prend toute la mesure de la souffrance des victimes et œuvre depuis plusieurs années afin de limiter l’exposition au valproate des femmes en âge d’avoir des enfants », explique-t-elle. « (Elle) répondra à toute interrogation de la Justice afin d’apporter sa pleine et entière contribution à la manifestation de la vérité. »
Cette décision fait donc suite à l’affaire de la Dépakine, un antiépileptique qui, lorsqu’il est pris en cours de grossesse, augmente les risques, pour l’enfant à naître, de malformations congénitales et de troubles graves du développement. Rappel des faits :
En parallèle, les actions en justice contre le laboratoire Sanofi commencent à émerger.
A noter : En 2017, dans son livre, Dépakine, le scandale sanitaire, Marine Martin, évaluait à 14 000 le nombre de victimes du valproate de sodium. Dans un communiqué de l’Apesac publié cette année, l’estimation est de… 35 000.
Source : ANSM, 9 novembre 2020
Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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