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Ne pas s’isoler, dormir suffisamment, consommer de l’alcool avec modération, faire de l’exercice physique, jouer pour entretenir sa mémoire… Voilà quelques-uns des conseils régulièrement dispensés afin d’agir en prévention contre la maladie d’Alzheimer, la forme de démence la plus fréquente qui se traduit par une dégradation progressive des capacités cognitives et de la mémoire.
Et sur le plan de l’alimentation, quelles sont les bonnes pratiques ? Des dizaines d’équipes de chercheurs se sont penchées sur le sujet à travers le monde, ces dernières années. Et pour cause : selon des projections de l’OMS, la démence pourrait concerner 150 millions de personnes en 2050. Sur le plan de l’alimentation, donc, les publications convergent : une alimentation équilibrée, riche en fruits et légumes et pauvre en produits transformés, semble avoir un impact positif.
Déjà réputés bénéfiques pour la santé cardio-vasculaire, les Oméga-3 pourraient bien s’ajouter à la liste, si l’on en croit les résultats d’une étude observationnelle prospective menée par les experts du Fatty Acid Research Institute (Fari), une fondation à but non lucratif dont l’objectif est d’accélérer la découverte des relations entre les acides gras, en particulier les Oméga-3, et la santé.
Menée sur une cohorte de près de 1 500 personnes âgées de plus de 65 ans et non atteintes de démence, l’étude a examiné l’association entre les Oméga-3 de type DHA dans les globules rouges des participants et l’apparition de la maladie durant la période de suivi (7 ans en moyenne). Résultat : les personnes appartenant au groupe présentant les taux les plus élevés de DHA avaient 49% moins de risque de développer la maladie d’Alzheimer que les personnes du groupe aux taux les plus faibles.
Cet effet a priori protecteur des Oméga-3 de type DHA serait même tout particulièrement important chez les personnes porteuses du gène ApoE4, premier facteur de risque de la maladie d’Alzheimer (la moitié des malades en sont porteurs). Selon les auteurs de l’étude, la supplémentation de ces personnes en Oméga-3 de type DHA serait donc un moyen à la fois très efficace, peu coûteux et à faible risque de retarder l’apparition ou de ralentir le développement de la maladie.
Selon leurs estimations, « retarder de 5 ans la maladie d’Alzheimer conduit à 2,7 années de vie supplémentaires », et permettrait d’économiser des milliards en frais de santé. A condition que cette piste, qui pourrait révolutionner l’approche de la prévention de la démence, se confirme avec de nouvelles études.
En attendant, sachez que certains poissons gras (saumon, sardine, hareng, maquereau…) constituent de très bonnes sources d’Oméga-3 de type DHA. Et si vous envisagez une éventuelle supplémentation, parlez-en d’abord avec votre médecin ou avec votre pharmacien.
Source : OMS, Nutrients, Anses - 13 juin 2022
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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