Diabète de type 2 : une émission 100% prévention
02 novembre 2021
Affectant 5% de la population française, le diabète de type 2 peut se déclencher sous l’effet de la sédentarité, du surpoids et de l’obésité. Comment prévenir au mieux le risque de développer un jour ce trouble métabolique ? L’Inserm organise un webinaire sur cette thématique ce mardi 9 novembre à 19h30.
Ce 9 novembre à 19h30, l’Inserm diffuse sa première émission « 30 minutes Santé ». La thématique abordée par 3 spécialistes* en endocrinologie : la prévention du diabète de type 2. Pour accéder au programme en live, il suffit de vous connecter à la chaine Youtube de l’Inserm. Voici le lien pour accéder directement sur la page de l’émission, qui sera d’ailleurs disponible en replay sur ce même canal.
La thématique de la prévention n’est pas choisie au hasard. En effet, la majorité des facteurs de risque exposant les patients au diabète de type 2 relèvent du mode de vie**. Principaux leviers pour éloigner ce trouble : privilégier une alimentation équilibrée et pratiquer une activité physique régulière afin de favoriser une perte de poids.
Comment se traduit la maladie ? Les cellules du foie, du pancréas et du tissu adipeux sont moins sensibles à l’insuline, hormone chargée de réguler la concentration de sucre dans le sang. Pour compenser les besoins en insuline, les cellules entrent en surrégime… jusqu’à l’épuisement. Du fait de cette production insuffisante en insuline, et du dysfonctionnement des cellules pour en produire, le glucose finit par s’accumuler dans le sang. On parle alors d’hyperglycémie chronique.
La plupart des diagnostics sont posés après 40 ans. Mais la population jeune (adolescente et jeune adulte) semble de plus en plus impactée.
Principal danger ? Le diabète de type 2 reste silencieux pendant de nombreuses années. Un retard de diagnostic et de prise en charge peuvent engendrer de graves complications. Ainsi, ce trouble multiplie par 3 à 5 le risque de souffrir un jour d’un infarctus du myocarde. Les troubles neurologiques (AVC), visuels (rétinopathies), rénaux (néphropathies), hépatiques, artérielles (artérite des membres inférieurs) et neuropathiques (douleurs périphériques) impactent aussi gravement les patients dont le diabète n’est pas contrôlé.
A noter : le diabète de type 2 reste de loin le plus fréquent : il représente 90% des cas des patients diagnostiqués pour un diabète. Sans compter les 20 à 30% de patients non diagnostiqués du fait du caractère insidieux de la maladie dans les premières années.
*Christian Boitard, professeur en diabétologie à l’Inserm (unité 1016, Institut Cochin, Paris), Fabienne Foufelle, directrice de recherche Inserm et spécialiste du diabète (unité 1138, Centre de recherche des Cordeliers, Paris), Jean-François Thébaut, vice-président de la Fédération française des diabétiques
**Il existe une sensibilité génétique qui peut s’exprimer quand le mode de vie n’est pas équilibré. Mais il n’existe pas de mutation génétique spécifiquement impliquée dans le diabète de type 2