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Thanakorn Hongphan/shutterstock.com
Le scandale du Dieselgate serait à l’origine de 5 000 décès par an en Europe. En cause, les émissions excessives d’oxydes d’azote. Des résultats récemment publiés par des chercheurs norvégiens. Les pays les plus exposés ? L’Allemagne, l’Italie… et la France.
Selon des données publiées par les scientifiques du Norwegian Meteorological Institute*, les taux d’oxydes d’azote enregistrés dans l’air européen sont 4 à 7 fois plus élevés comparés aux valeurs délivrées par les tests de certifications. « Les moteurs modernes ont été optimisés par les fabricants de telle sorte que les logiciels de tests sous-estiment le niveau de pollution de l’engin », explique l’équipe du Pr Jan Eiof Jonson
Une majorité de maladies cardiovasculaires et respiratoires
Ainsi, les excès de pollution permis par cette manipulation « sont responsables de 5 000 décès chaque année en Europe ». Au total, 425 000 morts prématurées en lien avec la pollution atmosphérique sont répertoriées tous les ans dans l’Union européenne. Parmi eux, 90% des décès surviennent après une maladie cardiovasculaire ou respiratoire.
Autres données, à travers l’Union européenne, le nombre de voitures diesels a doublé depuis la fin des années 90. Aujourd’hui, plus de 100 millions de véhicules de ce type circulent sur le Vieux Continent. Soit deux fois plus qu’ailleurs dans le monde. Les scientifiques illustrent aussi la différence nette de dangerosité entre le diesel et l’essence. « Si les émissions de diesel étaient aussi basses que celles de l’essence, les trois-quarts des décès prématurés enregistrés auraient pu être évitées », complètent-ils.
Enfin, du fait de leur nombre élevé d’habitants et de ventes importantes de voitures diesel, l’Allemagne, la France et l’Italie sont les pays les plus exposés à ce risque de décès prématurés liés à la pollution aux particules fines.
*associés avec l’International Institute for Applies Systems Analysis (Autriche) et le département Space, Earth & Environment at Chalmers University of Technology in Sweden
Source : Environmental Research Letters, le 18 septembre 2017
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche
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