Dry January : 16 000 inscrits ont relevé le défi
31 janvier 2023
Le défi de janvier Dry January fait de plus en plus d’adeptes. Et ils sont sans doute plus nombreux dans les faits car tous ne s’inscrivent sans doute pas sur le site dédié. Une bonne nouvelle pour la santé des Français.
« Ne pas boire d’alcool à partir de votre heure de lever le 1er janvier et jusqu’à la fin du mois. » Voici en quoi consiste le défi du Dry January que propose un groupement d’associations de lutte contre l’addiction. En ce dernier jour du mois de janvier, le bilan s’avère plutôt positif. « Plus de 16 000 personnes inscrites sur le site dryjanuary.fr ». Et selon un sondage IFOP de décembre dernier, « près d’un tiers des Français de plus de 18 ans envisageait de participer au défi soit 17 millions de personnes », rapporte le groupement d’associations.
Une excellente nouvelle pour la santé publique. Car rappelons-le, la consommation d’alcool, même à faible dose, augmente nettement le risque de cancers, d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) et de troubles du rythme cardiaque. C’est pourquoi, chaque année, 41 000 décès sont encore attribuables à l’alcool.
De plus, comme l’indique le site dryjanuary.fr, d’autres bénéfices sont observés lorsqu’on arrête de boire pendant 1 mois : « une peau fraiche et plus belle, un sommeil amélioré donc plus d’énergie, une perte de poids, une économie d’argent ».
Résister à la pression sociale
Alors qu’est-ce qui nous empêche d’arrêter l’alcool pendant un mois ? « Le plus difficile dans le Dry January, c’est souvent la pression sociale ! », rappelle la Fédération Addiction. « Nous vivons dans une société où boire de l’alcool fait partie de la norme… » Dire non à un verre relève donc d’une volonté personnelle mais aussi d’une résistance face à la pression des autres.
C’est pourquoi le défi de ce mois de janvier constitue une première étape, permettant de s’appuyer sur une dynamique de groupe face aux incitations de la société. Et ça marche, puisqu’une fois le mois achevé, pour les participants, « c’est surtout le début d’un nouveau rapport avec l’alcool : les études montrent en effet qu’une majorité des participants continuent de boire moins souvent et en moindre quantité même plusieurs mois après janvier ! », se félicite la Fédération Addiction.
Et bien entendu, même si vous n’avez pas fait le choix de ce défi en janvier, rien ne vous empêche de réduire votre consommation en février, mars ou le reste de l’année.