











Accueil » Médecine » Maladies infectieuses » Ebola : deux traitements améliorent les chances de survie
©OMS
Les nouvelles sont bonnes sur le front de la lutte contre Ebola. Deux traitements à l’essai ont en effet augmenté la survie de patients contaminés en République démocratique du Congo (RDC).
Jusqu’ici, aucun traitement ne permettait d’améliorer significativement la survie des patients atteints par Ebola, virus sévissant actuellement en République démocratique du Congo. Mais selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’espoir est de mise.
En effet, quatre molécules ont été testées. Parmi elles, deux augmenteraient nettement l’espérance de vie des patients. C’est ce qui ressort de l’essai PALM*, initié le 20 novembre 2018, dans les régions du Nord Kivu et de la province de l’Ituri, auprès de 681 malades. Aujourd’hui, les résultats préliminaires concernent seulement 499 patients. « Les patients bénéficiant des molécules REGN-EB3 et mAb114 ont vu leur espérance de vie augmenter », déclare l’OMS.
Les deux anticorps désormais prescrits à tous les patients
Dans le détail, le taux de mortalité sous REGN-EB3 était de 29%, et de 34% pour le mAb114. Le taux de mortalité pour les deux autres molécules testées, le Zmapp et le Remdesivir, atteignaient respectivement de 49 % et 53 %. Dans le groupe sans traitement, cette donnée est comprise entre 60% et 67%. « Dorénavant, le REGN-EB3 et mAb114 seront les seuls médicaments que les futurs patients recevront », confirme l’OMS.
Ces résultats restent partiels. La date de l’analyse finale est prévue pour début octobre. A terme, la prescription de ces anticorps monoclonaux viendrait renforcer l’arsenal thérapeutique et préventif, aux côtés de la vaccination et des gestes de protection.
En un an, le virus a fait 1 800 victimes dans l’est de la République démocratique du Congo. Et actuellement « 2 800 patients sont contaminés ».
A noter : extrêmement contagieux, le virus d’Ebola se transmet de l’animal sauvage (chauve-souris, cochon, singe) à l’homme, puis de l’homme à l’homme.
* mené par « l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), le Ministère de la santé, le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) – l’un des instituts nationaux des États-Unis d’Amérique pour la santé – l’Alliance for International Medical Action (ALIMA), Médecins sans Frontières (MSF), l’International Medical Corps (IMC) et d’autres organisations »
Source : Organisation mondiale de la Santé (OMS), le 12 août 2019
Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Vincent Roche
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