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Comme le rappelle Sébastien Hof, psychologue du travail et psychothérapeute, membre du réseau de Consultations Souffrance et Travail, « les patients qui souffrent d’un syndrome d’épuisement professionnel ont été particulièrement impliqués et investis dans leur travail ». Avec ce sentiment d’avoir donné – jusqu’à épuisement – pour que tout puisse fonctionner.
Résultat, la prescription d’un arrêt de travail ne permet pas à elle seule d’éloigner les symptômes, pas plus qu’elle ne met à distance ce travail qui a potentiellement pris une place extrêmement importante dans leur vie. « Le lâcher-prise est extrêmement difficile, d’autant plus qu’ils perçoivent souvent cet arrêt comme un échec », ajoute le psychologue. « L’arrêt peut aussi être considéré comme une incapacité à faire face… »
Dans pareille situation, les patients ont ainsi tendance à broyer du noir « et à se terrer chez eux », complète Sébastien Hof. A ses yeux, l’enjeu est triple :
Reste alors à trouver les leviers du changement, ce qui ne constitue pas une mince affaire. « Il est compliqué de changer seul sa manière de penser », ajoute-t-il. D’où l’importance de se faire accompagner à la fois pour ôter ce sentiment de culpabilité puis reléguer le travail aux oubliettes ! Pour Sébastien Hof, la recette passe par :

Source : Interview de Sébastien Hof, le 17 novembre 2025

Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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