La recherche médicale en orbite
17 novembre 2016
©INSERM/Delapierre, Patrick
Ce 17 novembre au soir, la recherche médicale part en orbite. Par le biais de l’astronaute français Thomas Pesquet, qui décollera de Baïkonour au Kazakhstan pour la station spatiale internationale ISS. Objectif, permettre à plusieurs chercheurs de l’INSERM de mener des études médicales hors du commun. Du mal de l’espace au vieillissement accéléré, en passant par la détermination des besoins énergétiques en vol, tous les travaux prévus présentent un intérêt sur terre.
Etudier les effets de l’espace sur la densité osseuse, la pression artérielle, le sommeil… En gardant toujours à l’esprit les applications possibles sur terre, en médecine. Voilà le principe du grand voyage que débutera Thomas Pesquet ce 17 novembre. Destination, la station spatiale internationale ISS. Là-haut, il sera en permanence en contact avec les chercheurs de l’INSERM restés, eux, sur terre.
Les données recueillies avant, pendant et après la mission de 6 mois seront analysées au sol par les chercheurs pour mieux comprendre les pathologies associées au vol spatial. Parmi les travaux menés, le mécanisme du vieillissement accéléré des cellules lors d’un vol spatial ou encore l’analyse des besoins nutritionnels des astronautes.
Tous ces travaux ont pour finalité d’améliorer la compréhension de phénomènes médicaux et de rendre plus efficaces certains traitements. Par exemple, l’étude de l’exposition aux radiations spatiales pourrait mener à la mise au point de médicaments de radioprotection efficaces. Mais également de mieux comprendre les conséquences cliniques à long terme des expositions médicales.
L’étude de la perte osseuse vécue par les astronautes permettra de recueillir des données pour faire des modélisations de ce phénomène. Objectif, en comprendre mieux les mécanismes, dont certains se rapprochent de ceux de l’ostéoporose. Avec donc, des applications sur terre.
Nous reviendrons prochainement dans le détail pour vous présenter chacune de ces études.