Etudiants, à votre santé

09 juillet 2015

Les jeunes sont-ils en bonne santé ? Voilà la question que pose la 4e Enquête nationale sur la Santé des Etudiants. Trois problématiques y sont abordées : la consommation excessive et répétée d’alcool, les difficultés d’accès aux soins mais aussi le manque de connaissance sur les risques liés à la sexualité.

Premières soirées, goût du risque et entrée dans l’autonomie, l’adolescence mène à bien des plaisirs. Pour autant, sans une solide prévention, ces bons moments sont aussi propices à la survenue d’incidents ou de maladies. « La prise en compte du comportement des jeunes est un enjeu de premier plan », soulignent les auteurs de l’enquête de La Mutuelle Des Etudiantes (LMD). Résultat, auprès de la population étudiante, la prévention doit favoriser :

  • Une consommation d’alcool raisonnée. Au total 57% des jeunes disent avoir été ivres au moins une fois dans l’année, et 54% sont aujourd’hui exposés aux alcoolisations ponctuelles importantes (API). Soit le fait de consommer plus de 6 verres en une occasion. « Ce phénomène concerne 33% des sondés au cours du dernier mois, contre 7% la dernière semaine. » Pour 3 étudiants sur 4, le motif est festif, la consommation ne pousse donc pas en majorité à l’isolement. Reste que l’excès d’alcool peut fragiliser la vie sociale, la santé physique et l’équilibre psychologique ;
  • Un meilleur accès aux soins. Selon la même enquête, « 35% des étudiants ont renoncé à consulter un médecin au cours des douze derniers mois pour des raisons financières, par manque de temps ou d’un report sur l’automédication. » Par ailleurs, 9% des jeunes ne sont pas couverts par une complémentaire santé, contre 5,6% dans la population générale ;
  • Des rapports protégés. La pilule contraceptive est utilisée par 77% des jeunes filles. « La promotion des autres méthodes ou leur préconisation par les professionnels de santé semble insuffisante », explique la LMDE. Donner le choix de « la méthode la plus adaptée à chaque situation personnelle est pourtant l’une des mesures efficaces » pour que la protection devienne un réflexe. Aujourd’hui 12% des jeunes disent n’utiliser aucun moyen de contraception. Autre donnée, l’information sur la sexualité semble inégale : quatre étudiants sur dix s’estiment mal informés sur les infections sexuellement transmissibles (IST).
  • Source : 4e Enquête Nationale sur la Santé des Etudiants, La Mutuelle Des Etudiantes (LMD), le 1er juillet 2015

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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