Faut-il faire le choix de la cosmétique bio ?
06 juin 2017
Iakov Filimonov/shutterstock.com
Régulièrement, des études pointent du doigt les ingrédients entrant dans la composition des gels douche, des crèmes hydratantes, du maquillage ou encore des déodorants. La tentation est alors grande de faire davantage confiance aux produits estampillés biologiques. Mais est-ce une si bonne idée ? Et vers lesquels se tourner ?
Moins toxiques pour la santé, meilleurs pour l’environnement : les arguments mis en avant par les défenseurs du bio sont évidemment attirants. Sont-ils pour autant établis avec certitude ? Les spécialistes s’opposent sur la question, comme le rappelle Ariane Warlin dans son livre Cosmétiques, comment s’y retrouver ? Le choix de faire entrer le bio dans sa salle de bain est donc très personnel. Vous êtes séduite ? Faites dans ce cas confiance à des produits réellement biologiques, c’est-à-dire labellisés. Mais attention, tous les labels ne se valent pas. Les plus exigeants en matière d’ingrédients utilisés et de conditions de fabrication ? Cosmebio® et Nature & Progrès.
Des réactions allergiques toujours possibles
Attention, un produit cosmétique biologique n’est pas forcément pour autant hypoallergénique. Certains ingrédients végétaux sont même connus pour être fortement allergisants. Si vous avez déjà souffert d’allergie de contact, mieux vaut donc faire un test sur une petite parcelle de peau avant d’appliquer une nouvelle crème de façon plus diffuse, qu’elle soit ou non bio.
A noter : Contrairement à une idée largement répandue, les cosmétiques biologiques ne sont pas exempts de conservateurs. Ils en contiennent d’origine naturelle comme la vitamine C, l’acide benzoïque, l’acide sorbique, l’acide salicylique… Ils nécessitent les mêmes précautions de conservation que les produits cosmétiques traditionnels.
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Source : Cosmétiques, comment s’y retrouver ? Ariane Warlin, Leduc.S éditions, 204 pages, 16 euros ; Site Mon site beauté du Dr Nina Roos consulté le 6 juin 2017 ; Dans ma peau, Dr Yael Adler, 352 pages, 19,50 euros
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon