Fête de la musique : évitez les lendemains qui sifflent

21 juin 2018

Le 21 juin marque l’arrivée de l’été et traditionnellement la fête de la musique. Le moment pour beaucoup de monter le volume et d’agresser leurs oreilles. L’occasion surtout de tordre le cou aux idées largement répandues (et souvent fausses) concernant notre santé auditive.  

A volume sonore égal, mieux vaut écouter de la musique classique que de l’électro ? « C’est faux » répond l’association JNA. « Ecouter de la musique classique à fort volume et/ou longtemps est aussi toxique à l’oreille. »

Nombreux sont ceux qui estiment que nos oreilles sont naturellement protégées. Alors oui, une légère protection existe. Ce que l’on nomme le « réflexe stapédien ». Toutefois, « à 100 dB (l’équivalent de l’écoute de musique avec oreillettes à plein volume), la résistance de la protection ne dépasse pas les 6 minutes. En discothèque, la protection naturelle saute au bout de 10 minutes avec le risque d’un traumatisme sonore aigu provoquant sifflements ou bourdonnements dans les oreilles. »

Un jeune de 15 à 17 ans sur 3 pense que l’exposition à des niveaux sonores élevés éduque leurs oreilles en leur permettant de s’habituer. C’est bien entendu totalement faux. Nos oreilles n’ont pas la capacité de s’adapter ou de muter aux volumes sonores élevés.

Enfin, les bouchons d’oreilles et autres protections auditives seraient la seule solution pour éviter acouphènes et troubles de l’audition. C’est totalement vrai ! Ils permettent en effet de réduire le niveau d’exposition, de préserver son système auditif et par conséquent, d’éviter son vieillissement prématuré… et irrémédiable.

  • Source : JNA, juin 2018

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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