G, A, P : tout savoir sur les zones érogènes lettrées

20 mars 2025

Les zones érogènes sont des régions du corps particulièrement sensibles aux stimuli et au plaisir sexuel. Certaines de ces zones ont été désignées par des lettres, comme le fameux point G. Mais il existe aussi les points A et P. Bien qu’elles ne constituent pas les uniques zones sensibles de notre corps, elles n’en sont pas moins particulièrement intéressantes. Voici ce qu’il faut savoir.

Bien que très largement connu, le point G n’en demeure pas moins entouré de mystères. Il doit son nom au gynécologue allemand Ernst Gräfenberg, qui l’a décrit pour la première fois dans les années 1950. Ce point se trouve à l’intérieur du vagin, sur la paroi antérieure, à environ 2 à 3 centimètres de l’entrée. Bien que certaines personnes rapportent qu’il peut induire un orgasme intense, les recherches scientifiques sur son existence exacte sont partagées. Certains experts affirment qu’il peut être lié à des sensations de plaisir intense en raison de la stimulation de la glande para-urétrale, tandis que d’autres soutiennent qu’il s’agit plus d’une question de perception individuelle.

Une autre zone érogène a été depuis identifiée chez la femme. Il s’agit du point A. Il se situe également à l’intérieur du vagin, mais plus profondément, à environ 5 à 7 centimètres de l’entrée, sur la paroi antérieure. Ce point est souvent décrit comme étant associé à des sensations de plaisir profond et intense. Il est parfois relié à la stimulation des glandes de Skene.

Enfin, dernier point érogène, le point P. Cette fois-ci, la lettre fait référence à un organe en particulier : la prostate. Ce point, exclusivement masculin par nature, se situe à environ 5-6 centimètres à l’intérieur du rectum. Sa stimulation, souvent effectuée par voie anale, peut produire des sensations intenses et un orgasme qualifié de « prostatique ».

Un corps entier érogène

Ces points sont loin d’être les seules zones érogènes du corps humain. De nombreuses autres parties peuvent être considérées comme telles : les mamelons, le clitoris, l’intérieur des cuisses, le cou ou même les oreilles. Les réactions aux stimuli de ces zones varient énormément selon les individus, rendant l’exploration et la communication essentielles pour comprendre ce qui provoque le plus de plaisir chez chacun.

  • Source : Charles.co – site du Dr Anne Thérèse Vlastos, gynécologue en Suisse

  • Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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