Jeune maman fatiguée: comment gérer les premiers mois de Bébé ?
22 juillet 2014
A force de s’accumuler, la fatigue peut favoriser la dépression post-natale. ©Phovoir
Vous manquez cruellement de sommeil depuis le retour de la maternité ? Rien d’étonnant, au cours de ses trois premiers mois, Bébé confond le jour et la nuit. Il est donc susceptible de se réveiller toutes les 3 ou 4 heures. En attendant de retrouver un rythme de vie plus paisible, vous devez apprendre à vous ménager. Des idées pour y parvenir.
Oubliez un instant ces images véhiculées par les médias de « super-mamans » reprenant le travail une semaine après l’accouchement ou posant en bikini avec leur bébé dans les bras. Entourées d’assistants en tout genre, ces femmes représentent une minorité de privilégiées. Se sentir la plupart du temps débordée et vidée, il n’y a rien de plus normal. Attention toutefois à ne pas laisser la fatigue s’accumuler : l’épuisement est un facteur favorisant la dépression post-natale.
Votre priorité ? Calquer votre rythme sur celui de Bébé. Puisqu’il dort beaucoup la journée, faites vous aussi la sieste. C’est l’unique moyen de compenser votre carence en sommeil. Le ménage et les lessives attendront. Pensez à vous faire livrer les courses. Laissez votre compagnon vous apporter son aide. Profitez de ces moments pour aller boire un café en terrasse ou marcher avec une amie. Vous oxygéner au grand air vous aidera aussi à recharger les batteries.
Pas de régime pour l’instant
Même si vous avez hâte de perdre les kilos accumulés durant la grossesse, ne vous lancez pas dans un régime trop restrictif tout de suite. Vous pouvez bien sûr réduire votre consommation de sucres rapides et de plats tout prêts riches en graisses. Mais ne faites pas l’impasse sur les féculents (pâtes, riz, pain complets, légumes secs), ni sur les viandes rouges et les poissons gras. Sans oublier bien sûr les fruits et les légumes pour faire le plein de vitamines.
A noter : Si vous êtes épuisée, si vous n’avez pas de proches pour vous aider, parlez-en à votre médecin, il n’y a aucune raison de culpabiliser. Faites aussi appel au service social de votre mairie ou à votre Caisse d’Allocations Familiales. L’un comme l’autre peuvent mettre à disposition une aide-ménagère.
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Source : Elever son enfant du professeur Marcel Rufo et Christine Schilte, Hachette Famille, consulté le 21 juillet 2014
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet