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Pour évaluer le lien entre complications obstétricales et pathologies cardiovasculaires, des chercheurs britanniques ont passé au crible une méta-analyse. Un ensemble de 72 études menées sur une période de 7 à 10 ans en moyenne.
Résultat, « les fausse-couche, les décès infantiles à la naissance, la pré-éclampsie, le diabète gestationnel, les naissances avant-terme, les petits poids de naissance » exposent les femmes à une fragilité cardiovasculaire. Précisément, la pré-éclampsie multiplie par 4 le risque de souffrir d’une insuffisance cardiaque. Comment l’expliquer ? « Par une possible prédisposition génétique, un surpoids, une hypertension artérielle, une hypercholestérolémie et des déséquilibres hormonaux. »
D’autres facteurs gynécologiques entraient aussi en ligne de compte : « l’arrivée anticipée des règles, la ménopause précoce, le syndrome des ovaires polykystiques ». En revanche, « aucun lien n’a été établi entre le risque de maladies cardiovasculaires et l’utilisation de contraceptifs à base de progestérone, d’une contraception non-hormonaux ou de traitements prescrits dans le cadre d’une infertilité ».
A noter : l’allaitement contribue à diminuer le risque cardiovasculaire.
* Krishnarajah Nirantharakumar, Senior clinical lecturer, Institute of Metabolism and Systems Research, University of Birmingham, Edgbaston, Birmingham, UK
Source : British Medical Journal, le 7 octobre 2020
Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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