Il fait chaud : comment éviter les mycoses vaginales ?
11 août 2022
Sensation de brûlure, sécrétions vaginales importantes, douleurs urinaires… Ces symptômes sont ceux de la mycose vaginale, que l’on appelle aussi candidose vulvovaginale. Courante et sans gravité, elle profite souvent des périodes de fortes chaleurs pour apparaître… ou réapparaître. Suivez nos conseils !
Candida albicans est un champignon microscopique qui se trouve normalement sur la peau, dans la bouche ou encore le tube digestif. Totalement asymptomatique, il peut devenir infectieux lorsque certaines conditions sont réunies dans les muqueuses et régions humides de la peau. Parmi lesquelles : le vagin.
Les mycoses vaginales sont fréquentes, rassure le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), et se développent par exemple lorsque « l’acidité du vagin se modifie sous l’influence des hormones », en période de grossesse, notamment.
Elles peuvent également survenir à cause de certains médicaments, du diabète, de la fatigue… Et de conditions qui se cumulent en été : ainsi, le port de sous-vêtements serrés et humides, la fréquentation de la piscine (et son eau chlorée) et de la plage, ainsi qu’une transpiration abondante, favorisent l’apparition de ces mycoses et leurs manifestation désagréables.
Evitez les lingettes
« Dans les mycoses génitales, la vulve est en général irritée, rouge, démange. Il en est de même pour le vagin », détaille le CNGOF. « Les pertes sont blanches, abondantes comme du yaourt. Parfois, on sent des brûlures pour uriner ». Précision importante : ces pertes sont inodores. Si ce n’est pas le cas, il peut s’agir d’une vaginose bactérienne, qui ne se traite pas de la même manière.
Pour soigner une mycose vaginale, il est conseillé d’effectuer une toilette intime deux fois par jour avec un savon au pH neutre (évitez les lingettes et les douches vaginales). Il existe des traitements sous forme d’ovules, de capsules, de comprimés ou de crèmes, disponibles en vente libre. Mais il est tout de même conseillé de consulter son médecin en cas de doute, et surtout en cas de récidives.
Celles-ci ne sont pas rares, d’où la nécessité d’agir en prévention. Afin de maintenir l’équilibre de votre flore vaginale, privilégiez des sous-vêtements en fibres naturelles, ne portez pas de vêtements trop serrés ni de protège-slip en permanence. Et en été, ne gardez pas votre maillot humide trop longtemps.