Imagerie médicale : le mouvement permanent

02 novembre 2016

Scanner, IRM, échographies… Chaque année, environ 80 millions d’actes d’imagerie sont réalisés en France. Les Journées francophones de Radiologie (JFR) qui viennent de s’achever à Paris sont l’occasion de revenir sur les nouveautés du secteur. Et surtout sur les bénéfices pour les patients.

Plus de scanners et d’IRM. Sur le volume de 80 millions d’actes d’imagerie réalisés chaque année en France, plus de la moitié est effectuée en radiologie conventionnelle : 43,5 millions d’actes, en baisse de 1,4% depuis 2007. De la même façon, 27 millions d’échographies sont réalisées. Quant aux scanners et autres IRM, ils représentent ‘seulement’ 5 millions d’actes. Mais ces techniques augmentent respectivement de 4% et 10% par an.

Quelques équipements de dernière génération étaient présentés lors des JFR. Ils répondent essentiellement à des enjeux de précision, de rapidité tout en minimisant les doses de rayons X. A l’image par exemple du scanner IQon Spectral CT (Philips). Cette machine permet de mieux détecter et apprécier les limites d’une lésion, telle qu’une tumeur cancéreuse par exemple. Ce qui permet au final, d’optimiser la dose de rayons et de produits de contraste (iode) pour chaque examen.

Le CHP d’Antony innove. Un appareil de ce type vient d’être installé au Centre d’Imagerie de l’Hôpital Privé d’Antony (HPA), dans les Hauts-de-Seine. Une première mondiale, accompagnée de deux autres dans cet établissement : le Multitom Rax® et Somatom Drive® (Siemens), également présentés aux JFR.

Le premier correspond à un robot médical articulé autour d’une table de radiographie. Il est ainsi doté de deux bras automatisés qui se déplacent autour du patient. Ce qui est d’autant plus confortable pour lui s’il ne peut se mouvoir, suite à un polytraumatisme par exemple. Le second est un scanner de dernière génération (Siemens) équipé de deux tubes à rayons X. L’intérêt est ici de pouvoir réaliser des acquisitions rapides. Un bon point pour les patients dont le temps d’apnée est limité. Sans compter qu’avec cette machine, la dose de rayons X est également réduite.

  • Source : Journées francophones de Radiologie, Paris, 14-17 octobre 2016 – Philips, 6 octobre 2017 – site internet de Siemens, consulté le 20 octobre 2016

  • Ecrit par : David Picot – Validé par : Dominique Salomon

Aller à la barre d’outils