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En France, un couple sur cinq rencontre des difficultés à concevoir un enfant. Dans 20% des cas, l’infertilité est d’origine masculine. Ce diagnostic comprend plusieurs étapes distinctes évaluant le pouvoir fécondateur des gamètes mâles. Parmi elles, le test d’analyse de l’ADN. Or peu d’études attestent de son efficacité. Un point abordé à l’occasion des 39e Journées du Conseil national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF) organisées les 3 et 4 décembre à Nantes.
Chez l’homme, des tests de fragmentation de l’ADN spermatique sont utilisés dans le diagnostic de l’infertilité. Non couverts par l’Assurance-maladie, ces derniers coûtent de 80 à 150 euros. Le principe, mesurer la proportion de gamètes présentant des anomalies de l’ADN, marqueur d’une impossibilité à féconder. Mais « aucune preuve scientifique ne permet de recommander ces tests dans l’évaluation de l’infertilité masculine », explique le Dr Thomas Fréour, biologiste au CHU de Nantes.
En 5 ans, « seules cinq études dont trois méta-analyses ont été menées. Les scientifiques étudient ce qui a déjà été publié, mais n’effectuent à ce jour pas de nouvelles études sur l’utilisation de ce test de fragmentation de l’ADN », confirme-t-il.
Quel bilan effectuer ?
Aujourd’hui le diagnostic de l’infertilité masculine se déroule en plusieurs étapes officielles :
Source : 39e Journées du Conseil national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF), les 3 et 4 décembre à Nantes.
Ecrit par : Laura Bourgault : Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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