La dinde aux marrons, un plat vraiment «santé» ?

08 décembre 2014

Peut-être préparez-vous votre menu de fêtes. Quoi de mieux que la traditionnelle dinde aux marrons pour célébrer Noël ? Car en plus d’être exquise, elle se révèle un partenaire de choix en cette période d’abondance.

Commençons par la dinde en tant que telle. Savez-vous que sa chair n’est pas grasse du tout ? Même si on y trouve toujours un peu de graisse (très exactement 6% de la masse totale de chair), elle est riche en acides gras protecteurs. Sa viande contient aussi des acides aminés essentiels, du fer, du phosphore et de la vitamine B.  Enfin comme elle est très peu salée, elle sera recommandée aux hypertendus et aux cardiaques.

Pour l’accompagner, vous avez le choix entre les pommes ou les marrons.  La pomme contient des fibres et combat la constipation.  Elle est aussi anti-diarrhéique et diurétique, elle coupe la faim et fait baisser le taux de cholestérol. Mais attardons-nous davantage sur les marrons, fruit « star » de l’hiver. Sachez qu’il est particulièrement riche en vitamines. En vitamines B notamment, et même en vitamine C. Il renferme aussi une quantité importante de fibres  et de sels minéraux comme le calcium et le potassium. Et même s’il est riche en glucides, le marron conserve d’indéniables qualités nutritives.

Apprenez enfin que le marron et la châtaigne sont en fait issus du même arbre, le châtaignier. Ce que nous appelons le marronnier correspond en fait au marronnier d’Inde, « bien qu’il soit originaire des Balkans» dixit le Petit Larousse. Il s’agit d’un arbre d’ornement à feuilles blanches, qui lui, donne des fruits non-comestibles. En clair, ne les confondez pas…

  • Source : Les aliments bons pour la santé, Reader’s Digest Editions

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

Aller à la barre d’outils