











Accueil » Sexo » Sexualité » La dyspareunie : que faire en cas de douleur pendant les rapports sexuels ?
De « dys » pour difficultés et « pareunie » pour accouplement, la dyspareunie est un symptôme fréquent. De nombreuses femmes souffrent à un moment de leur vie de douleurs aiguës lors de la pénétration pendant les rapports sexuels. Modérée à sévère, elle peut affecter le vagin, le clitoris, le bassin et/ou les lèvres.
Il existe deux grandes catégories de dyspareunie. Superficielle ou d’intromission : la douleur est ressentie à l’entrée du vagin et au niveau de la vulve et se manifeste sous forme de sensations de brûlures pendant les rapports. Lorsque la douleur est observée au niveau du pelvis et au fond du vagin, on parle de dyspareunie profonde.
La dyspareunie peut avoir de nombreuses causes selon sa localisation. Pour ce qui est de la forme superficielle, il peut s’agir d’une sécheresse vulvaire et/ou vaginale. Une vulvodynie, qui correspond à « une douleur persistante de la vulve qui dure au moins trois mois et n’a pas de cause facilement identifiable » peut aussi en être la cause comme le rappelle The Sexual Medicine Society of North America (SMSNA). « La clitorodynie est une forme de vulvodynie dans laquelle la douleur vulvaire est localisée au niveau du clitoris. » Les cystites aiguës peuvent aussi entraîner des irritations très douloureuses lors des rapports.
Pour ce qui est de la dyspareunie profonde, d’autres causes doivent être recherchées. Il peut s’agir d’affections au niveau de l’utérus, des ovaires ou encore de l’appareil digestif. Parmi ces hypothèses, l’endométriose est la plus fréquente. La douleur se situe alors là où se trouvent les lésions. Lesquelles peuvent être localisées près du vagin et au niveau de la cloison recto-vaginale.
Il arrive aussi parfois que les abus ou les violences sexuelles influencent la façon de vivre les rapports sexuels, « les rendant parfois douloureux même plus tard dans des circonstances saines et consensuelles », note le SMSNA.
Les traitements dépendront donc de la cause. « Des lubrifiants, une augmentation des préliminaires, un changement de médicaments et/ou des crèmes topiques à base d’œstrogènes peuvent être recommandés pour traiter la dyspareunie causée par la sécheresse vaginale », poursuit le SMSNA. Un traitement antibiotique répond aux cystites.
« Le traitement de physiothérapie du plancher pelvien, les dilatateurs vaginaux et les techniques de respiration peuvent être utiles pour les personnes qui souffrent de vaginisme ou de muscles du plancher pelvien trop tendus », ajoute l’organisme américain. Tandis que la prise en charge de l’endométriose peut être médicamenteuse ou chirurgicale.
Source : The Sexual Medicine Society of North America (SMSNA) – Endofrance - Urofrance
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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