La macula n’attend pas !
24 novembre 2020
Si elles ne sont pas prises en charge rapidement, les maladies de la macula peuvent avoir de graves conséquences sur la vision. Des dépistages sont organisés jusqu'à la fin de la semaine à l'occasion des Journées nationales de la macula.
Elle est minuscule et pourtant indispensable pour discerner les détails. La macula, cette zone située au fond de la rétine, est l’objet de toutes les attentions cette semaine : des dépistages sont organisés par certains ophtalmologistes et centres partenaires (liste ici) afin de repérer les signes de dégénérescence ou d’aggravation des pathologies. Confinement oblige, les ophtalmologistes s’alarment en effet de la baisse significative des consultations.
Parmi les pathologies particulièrement ciblées, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). En France, c’est la première cause de malvoyance chez les personnes de plus de 50 ans ; elle peut entraîner une perte de la vision centrale si elle n’est pas dépistée et traitée rapidement. Il est donc conseillé de faire contrôler sa vision une fois par an, à partir de 55 ans.
Comme son nom l’indique, la maculopathie diabétique concerne elle les personnes atteintes de diabète. Elle est l’une des complications possibles de la maladie et peut avoir de lourdes conséquences sur le plan visuel, si elle n’est pas prise en charge rapidement. Enfin, la maculopathie myopique est une des principales causes de malvoyance, voire de cécité, chez les personnes atteintes d’une forte myopie (-6.00 dioptries ou plus). Elle doit donc, elle aussi, faire l’objet d’un suivi régulier.
A noter : Les personnes âgée de 55 ans ou plus non suivies, et/ou souffrant de diabète, et/ou souffrant de myopie forte sont particulièrement incitées à se faire dépister. En fonction des centres, les dépistages seront payants ou gratuits.
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Source : Journées nationales de la macula, le 23 novembre 2020
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Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet