L’Académie de médecine alerte sur les risques des nouveaux animaux de compagnie pour les tout-petits

10 mai 2024

Reptiles, rongeurs ou oiseaux... Les animaux de compagnie « non traditionnels » gagnent en popularité dans les foyers français. Cependant, ils peuvent représenter des dangers méconnus pour les très jeunes enfants. L’Académie nationale de médecine alerte.

ACNT. Quatre lettres pour évoquer les « animaux de compagnie non traditionnels ». La détention de certains d’entre eux est soumise à déclaration ou à la possession d’un certificat de capacité, voire interdite, en raison des risques encourus par les personnes les plus fragiles, notamment les enfants de moins de 5 ans, particulièrement vulnérables.

En effet, ces animaux peuvent être porteurs d’agents pathogènes sans pour autant paraître malades : rat et hantavirus de Séoul chez le rat, chorioméningite chez le hamster, salmonelloses chez les rongeurs, volailles ou reptiles…

Or, les jeunes enfants ont tendance à porter leurs mains à la bouche ou à embrasser leurs petits compagnons, ce qui facilite la contamination.

L’Académie recommande donc :

  • D’informer le public de ces risques liés à la présence au domicile de certains ACNT ;
  • de déconseiller, lorsque des enfants âgés de moins de 5 ans sont présents au domicile, la détention des ACNT pouvant représenter un risque de morsure (furet, rat, iguane), ou de transmission d’agents infectieux (rongeurs, serpents, tortues, amphibiens, oiseaux, petits ruminants…) ;
  • de rappeler aux parents l’importance, devant toute maladie chez un enfant de moins de 5 ans, de prévenir le médecin si un ACNT est présent au domicile ;
  • de créer une plateforme de surveillance épidémiologique des zoonoses observées chez l’enfant exposé à la présence d’un ACNT.
  • Source : Académie nationale de médecine

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dorothée Duchemin

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