L’activité physique réduit le risque de maladies rénales
29 septembre 2020
La sédentarité n’est bonne pour aucun organe. Le coeur, le cerveau, les poumons... mais aussi les reins. Un point récemment mis en avant par des chercheurs américains.
La sédentarité est connue pour accentuer le risque de maladies chroniques. Pour évaluer l’impact du manque d’activité physique sur les reins, le Pr Kaushik Parvathaneni* a suivi 15 792 volontaires, pendant 24 ans. Sur cette période, 33,2% des patients ont développé une maladie chronique rénale. Les plus actifs avaient 11% de risque en moins d’en souffrir comparés aux volontaires plutôt sédentaires. De plus amples recherches sont nécessaires pour déterminer l’origine de cette corrélation. Et savoir si l’augmentation de l’activité physique peut en conséquence prévenir la survenue de ces pathologies.
Mais de quelle activité physique parle-t-on ? Pas obligatoirement de sport en tant que tel. « Il est important de ne pas confondre sport et activité physique. Ce qui est bon pour la santé, c’est l’activité physique régulière, intégrée dans son mode de vie, avec une bonne hygiène de vie et on peut tout à fait avoir des activités physiques sans être sportif », déclare le Dr Anne Kolko, néphrologue, sur le site www.france-assos-sante.org. « On ne peut pas faire faire du sport à tout le monde et c’est ce postulat qui fait que, bien souvent, on a une activité physique insuffisante, parce que si l’on est découragé à l’idée de devoir faire du sport, il y a un risque pour certains, finalement, de ne rien faire du tout. »
A noter : En France, 1 personne sur 10 souffre de maladies rénales, entraînant un dysfonctionnement de ces organes chargés de filtrer le sang de l’organisme. Les causes principales sont le diabète et l’hypertension artérielle.
* Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health
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Source : National Kidney Foundation, le 17 septembre - www.francerein.org, site consulté le 18 septembre 2020 – Interview du Dr Anne Kolko, néphrologue à Montrouge, sur le site www.france-assos-sante.or, le 20 avril 2018
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Ecrit par : Laura Bourgault – Édité par : Emmanuel Ducreuzet