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L’anaphylaxie correspond à la manifestation la plus sévère de l’allergie. Cette réaction généralisée est due à « une activation inappropriée de cellules du système immunitaire (…) provoquant (…) une libération massive d’histamine, molécule à l’origine des symptômes », décrit l’Inserm. Lesquels symptômes peuvent revêtir différentes formes comme un gonflement rapide de la peau et des muqueuses au niveau de la tête et du cou dans le cas d’un œdème de Quincke ou l’impossibilité de respirer dans celui d’une crise d’asthme ou l’insuffisance circulatoire aiguë induite par le choc anaphylactique.
L’exposition à un allergène est le plus souvent à l’origine de l’anaphylaxie. Cela étant, une forme surprenante et peu fréquente de l’anaphylaxie est déclenchée par… l’exercice physique. Celle-ci représente « environ 5 % à 15 % de tous les épisodes rapportés d’anaphylaxie », précise l’Association Allergies Québec.
L’anaphylaxie induite par l’exercice physique (AIE) apparaît « la plupart du temps lors d’un exercice physique intense comme la course à pied ou l’aérobie », indique l’association. Même si « des cas ont été rapportés chez des individus qui pratiquaient des d’activités de faible intensité : ils marchaient ou jardinaient ».
« Parmi les symptômes caractéristiques de l‘anaphylaxie induite par l’exercice physique, on retrouve par exemple des difficultés respiratoires, des crampes abdominales, des vomissements, de l’urticaire, une chute de pression artérielle », décrit l’association. A noter que « la réaction tend à se produire 30 minutes après le début de l’exercice, même si elle peut apparaître à n’importe quel moment pendant la séance d’exercice et jusqu’à quelques heures après. »
Aucune certitude n’existe concernant les causes de l’AIE. Mais les scientifiques avancent plusieurs hypothèses. Parmi elles, « il se pourrait que l’activité physique modifie la perméabilité de l’intestin, permettant ainsi à (un) allergène alimentaire de circuler plus rapidement dans l’organisme », lorsqu’un aliment est impliqué, selon l’association québécoise. Ce qui est le cas dans 30 % à 50 % des cas des AIE. On parle alors d’anaphylaxie alimentaire à l’effort. La plupart du temps, l’individu concerné « consomme un aliment bien précis avant sa séance d’exercice, aliment pour lequel il n’est pas allergique » avant de développer l’anaphylaxie.
« Les données montrent que ce type d’anaphylaxie apparaît souvent chez des individus atopiques (prédisposition à développer une allergie, ndlr)», note Allergies Québec. « De plus, l’AIE pourrait être héréditaire dans certains cas. »
Si vous êtes témoin de symptômes faisant penser à une AIE, composez le 15 ou le 112, car il s’agit d’une urgence vitale
Source : Association Allergies Québec – Revue médicale suisse - Inserm
Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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