L’amour à la plage ? Oui, mais…

23 juin 2017

Vous avez toujours rêvé d’étreintes langoureuses au coucher du soleil, sur une plage de sable fin ou dans des eaux turquoises ? Si l’idée est séduisante, elle n’est pas sans risque. Pour ne garder que des bons souvenirs de l’expérience, des précautions s’imposent.

Goût pour l’interdit ? Effet désinhibiteur de la chaleur ? Influence des comédies romantiques ?

Faire l’amour sur une plage déserte est l’un des fantasmes favoris des Français si l’on en croit un sondage réalisé en 2011 par Harris Interactive pour le magazine Marianne. Mais attention à l’envers du décor. Si les cerveaux se plaisent à imaginer des scénarios en plein air, les corps préfèrent des lieux plus traditionnels pour s’ébattre. Le sable est par exemple un environnement particulièrement hostile pour les peaux dénudées, et encore plus pour les muqueuses. Non content de favoriser les irritations, il abrite une foule de parasites. Pas question donc de s’allonger à même le sol sous peine d’infestation.

L’eau de mer assèche les muqueuses

L’eau salée, aussi chaude et attirante soit-elle, peut également réserver de mauvaises surprises. En diminuant la lubrification naturelle des muqueuses, elle finit souvent par rendre la pénétration inconfortable. Cette sécheresse favorise aussi les ruptures de préservatif, avec à la clé un risque accru d’IST. Mieux vaut donc enfiler et retirer le préservatif hors de l’eau et utiliser un gel lubrifiant.

A noter : Avoir des rapports sexuels dans un lieu public n’est pas à proprement dit interdit par la loi. Par contre, comme le rappelle l’article 222-32 du Code pénal, « l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 15000€ d’amende ». Mieux vaut donc ne pas prendre le risque d’être surpris lors de vos ébats.

  • Source : Sondage Harris Interactive réalisé pour Marianne, en ligne, du 6 au 8 juillet 2011 ; Site Legifrance consulté le 22 juin 2017

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Vincent Roche

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