Le Polyar’trottons est lancé !
21 septembre 2018
Watts/shutterstock.com
Le 23 septembre au Parc de Bercy, le coup de sifflet du Polyar’trottons sera donné à 9h30 tapantes. L’occasion de se rassembler pour un événement sportif et de participer à la recherche. Mais aussi de parler de la polyarthrite rhumatoïde encore mal connue du grand public.
Envie de transpirer au nom de la recherche ? Alors rendez-vous ce samedi 23 septembre au parc de Bercy (Paris, 12e arrondissement). De 9h30 à 13h30 sera organisée la 10e édition du Polyar’trottons. Les inscriptions gratuites se feront place Léonard Berstein. Un t-shirt vous sera donné. Ensuite le principe est simple : 1 tour de piste (1 km) équivaut à 1 euro donné à la Société française de Rhumatologie. Pratique, il est possible de commencer le parcours à tout moment avant 13h, et de s’arrêter au moment voulu.
Organisée par l’Association nationale de défense contre l’arthrite rhumatoïde (ANDAR)*, cet évènement vient soutenir la recherche dans la lutte contre la polyarthrite rhumatoïde, affectant 300 000 Français. Certes, depuis les années 2000, l’arrivée de nouveaux traitements a considérablement augmenté l’efficacité de la prise en charge des patients. Mais il reste du travail à faire : « la recherche actuelle, vise, entre autres, à identifier des facteurs prédictifs de réponse à ces différents traitements pour que chaque [approche thérapeutique] soit adaptée à chaque profil de patient dans une perspective de médecine personnalisée », détaille le Pr Corinne Miceli, médecin rhumatologue à l’hôpital Cochin (AP-HP) de Paris.
Les femmes plus concernées
Caractérisée par une inflammation sévère des articulations, la polyarthrite rhumatoïde touche « 2 à 3 fois plus les femmes que les hommes ». Elle est diagnostiquée à un âge moyen de 45 ans. « Cette pathologie peut causer des dommages irréparables à l’articulation, pouvant entraîner des déformations et à terme des handicaps, ainsi qu’une fatigue qui épuise le malade. »
Le moment le plus invalidant est le matin, quand « la douleur et la raideur [atteignent] les mains et les pieds ». Et plus le temps passe, plus les poussées inflammatoires fragilisent les articulations qui « se dégradent, se déforment, se détruisent ».
*En partenariat avec Pfizer
-
Source : Association nationale de défense contre l’arthrite rhumatoïde, le 12 septembre 2018
-
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet