Limiter les effets du jet-lag, c’est possible
28 juillet 2014
Les effets jet-lag ne se font pas ressentir en deçà de 3 heures de décalage. ©Phovoir
Fatigue, insomnie, troubles digestifs… En vous envolant pour une destination lointaine, vous exposez votre organisme aux conséquences du décalage horaire. Les bons réflexes pour ne pas laisser le jet-lag gâcher vos premiers jours de vacances.
Partez le plus reposé possible. Dans l’avion, mangez léger et buvez beaucoup d’eau. Si vous voyagez de nuit, essayez de dormir. Pour trouver plus facilement le sommeil, prévoyez de quoi couvrir vos yeux, boucher vos oreilles et caler votre tête. Pas question de vous assommer en demandant de l’alcool à l’hôtesse ou en prenant un somnifère. Vous seriez totalement dans le brouillard à l’arrivée. Et vous risqueriez de rester trop longtemps immobile dans votre siège, vous exposant ainsi au syndrome de la classe économique.
Dès votre arrivée, adoptez le rythme du pays visité. Les premiers jours, résistez à l’envie de faire la sieste durant la journée. Le soir venu, couchez-vous même si vous n’avez pas sommeil. Là non plus, ne prenez surtout pas de somnifères. Quelques mesures simples peuvent suffire à faire venir le marchand de sable sur votre lieu de vacances.
La mélatonine, une aide controversée
Peut-être avez-vous vu en pharmacie des produits à base de mélatonine se vantant de pouvoir contrecarrer le jet-lag ? Cette hormone est en effet connue pour réguler le sommeil. Elle a longtemps été interdite en France, beaucoup de spécialistes s’interrogeant sur ses possibles effets secondaires. Mais en 2012, l’Autorité Européenne de sécurité des aliments (EFSA) a tranché : les compléments alimentaires à base de mélatonine sont autorisés pour soulager les effets subjectifs du décalage horaire, à condition de délivrer 0,5mg de mélatonine par portion et d’être pris avant le coucher, le jour du départ et les jours suivant l’arrivée.
A noter : la mélatonine est contre-indiquée chez les femmes enceintes, les enfants, les personnes épileptiques et les patients sous anticoagulants.
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Source : Institut Pasteur de Lille, juillet 2014 – EFSA, juillet 2014
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Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon