











Accueil » Santé Publique » Maladies auto-immunes : des origines encore mystérieuses
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Fort de ses globules blancs, le système immunitaire constitue une forme de barrière contre les agressions extérieures (virus, bactéries), les infections et encore les cancers. A la moindre détection d’une anomalie, tout un mécanisme de défense se met en marche pour éliminer l’intrus ou le dysfonctionnement. Au cœur de cette stratégie, on retrouve notamment les lymphocytes, des globules blancs spécifiques qui ont pour particularité de distinguer le soi du non soi : c’est le cas des cytotoxiques qui vont détruire les cellules incriminées et des anticorps engagés pour combattre l’ennemi.
Dans le cadre des maladies auto-immunes, ce mécanisme de défense s’emballe et/ou se dérègle. L’organisme devient en quelque sorte trop sensible à ces agresseurs ou à certains de ses propres constituants. Il se met à réagir de façon excessive et dérégulée. C’est le cas dans le diabète de type 1 : des auto-anticorps vont cibler les cellules du pancréas qui sécrètent d’insuline. Dans la polyarthrite rhumatoïde, c’est la membrane qui entoure les articulations qui est l’objet des attaques, avec une inflammation qui se propage ensuite aux cartilages, aux os, etc…
Impossible pour autant de déterminer le coupable. Comme le précise l’Inserm, « dans leur grande majorité, les maladies auto-immunes sont multifactorielles : cela rend difficile – pour ne pas dire impossible – d’en déterminer l’origine exacte ». Et de citer :
Source : Inserm, Maladies auto-immunes, 17 novembre 2023 - Institut Pasteur. Sites consultés le 21 février 2025
Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet
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