Mammographie : la 3D améliore le diagnostic

30 décembre 2013

En France, la majorité des mammographies sont réalisées avec des machines numériques nécessitant deux compressions par sein. Mais une nouvelle technologie d’imagerie 3D, la tomosynthèse, permet d’avoir une lecture encore plus précise du tissu mammaire. Une seule compression par sein sera nécessaire, réduisant ainsi la dose de radiation.

Une mammographie remplit son rôle quand elle permet de dépister les lésions malignes sans pour autant induire de « faux positifs », c’est-à-dire indiquer la présence d’une tumeur alors que le sein ne présente aucune anomalie. Pour mieux répondre à ce double objectif, le laboratoire GE Healthcare a développé SenoClaire. Contrairement à une mammographie classique donnant une image bidimensionnelle du sein, ce procédé de tomosynthèse permet d’obtenir des images en coupes du tissu mammaire pour une reconstruction en 3D. En réduisant la superposition des tissus situés dans la zone observée, SenoClaire facilite leur visualisation. Le radiologue peut ainsi différencier de manière encore plus précise les lésions bénignes des lésions malignes.

Outre le bénéfice en termes de diagnostic, la mammographie est plus confortable pour la patiente. SenoClaire permettra d’évoluer vers une seule compression par sein, réduisant ainsi de moitié la dose de radiation nécessaire. A l’heure actuelle, une trentaine de centres sont équipés de cette technologie développée et fabriquée dans un centre de recherche français. Agréé pour le diagnostic, SenoClaire n’est pas encore autorisé dans le cadre du dépistage organisé proposé à toutes les femmes entre 50 et 74 ans.

Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

  • Source : Interview de Robert Sigal, Président de GE Healthcare France, jeudi 24 octobre 2013.

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