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dean bertoncelj/shutterstock.com
Plusieurs approches sont envisagées pour atténuer les bouffées de chaleurs liées à la ménopause. Comme les traitements (hormonaux ou non) en cas de symptômes intenses. Mais avant d’en arriver là, pourquoi ne pas tester le yoga, l’acupuncture et autres solutions douces ?
Chez les femmes, la fin des cycles gynécologiques – la fameuse ménopause – s’accompagne de symptômes comme les épisodes de sueurs nocturnes et de bouffées de chaleur.
A ce jour, peu de traitements s’avèrent efficaces pour soulager cette gêne, « au-delà d’un effet placebo », expliquent les rédacteurs de la Revue Prescrire. « Mais l’efficacité placebo, parfois marquée, semble soulager certaines femmes ».
Comment alors vivre le mieux possible cette période caractérisée « par l’arrêt définitif de l’activité ovarienne puis des règles » ? Premier conseil : misez sur l’équilibre ! « De simples modifications du mode de vie sont à conseiller telles qu’une perte de poids chez des femmes obèses ou en surpoids ».
D’autres approches ont prouvé une certaine efficacité comme « le yoga et l’acupuncture sans doute par effet de type placebo, et l’hypnose ».
Les phytoestrogènes, naturellement présents dans le soja par exemple, « ont une efficacité modeste, sans qu’on connaisse leur danger à forte dose au long cours ». Notons que ces dernières sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, selon une étude récemment publiée par UFC-Que-Choisir.
Et côté plantes, « la valériane en extraits aqueux, ou hydroalcooliques à titre faible, est une option envisageable et sans risque particulier. »
Des traitements… et des risques
Si ces approches ne sont pas suffisantes, la prescription médicamenteuse est proposée en dernier recours : « un traitement hormonal par la plus faible dose suffisante d’estrogène, souvent associé avec un progestatif. » Dans ce cas, la femme doit être informée des risques afférents à cet usage (maladies cardiovasculaires, cancers du sein).
D’autres molécules, non hormonales, existent aussi. Mais leur efficacité est toute relative comparée aux effets indésirables potentiels. C’est le cas de « la paroxétine (Deroxat° ou autre), de la gabapentine (Neurontin® ou autre) et de la clonidine (Catapressan®) ».
Source : Prescrire 428, juin 2019
Ecrit par : Laura Bourgault – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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