











© sylv1rob1/shutterstock.com
A la différence du nudisme, qui correspond au fait de ne pas porter de vêtements ou de se baigner nu, le naturisme relève d’une forme de « philosophie de vie », plaide Eric Stéfanut (FFN). « Le fait d’être nu entraîne d’office une forme de respect à la fois de soi, des autres et de la nature. »
Si vous hésitez à vous lancer ou si vous êtes convaincu des bienfaits mais devez encore plaider la cause auprès d’une ou d’un proche, trois arguments principaux peuvent être avancés :
Faut-il aimer son corps pour franchir le pas ? « Non, mais… », rétorque le porte-parole de la FFN. Le « mais » en question englobe « le fait qu’il faut avoir décidé de vivre avec… C’est l’étape préalable : ‘je m’assume tel que je suis et quoiqu’en pensent les autres’ ». Le regard que chacun porte sur son propre corps constitue en effet un frein au naturisme. Au même titre d’ailleurs que la peur d’être photographié à son insu et de se retrouver sur les réseaux sociaux…
Faut-il être exhibitionniste ? « Non, non et non…Rien à voir ! », insiste-t-il. « Ceux qui pensent ainsi, associent nudité et sexualité. Les gens sexualisent la nudité à outrance alors que lorsque l’on est nu, nous ne sommes pas sexués. La nudité correspond à un état normal. »
Trois incontournables codes sociaux. Au-delà de la plage, Eric Stéfanut rappelle que des clubs naturistes proposent des initiations à celles et ceux qui souhaitent découvrir la pratique. Et une fois sur la plage –ou dans un club – notez bien ces trois incontournables règles :
Source : Interview Eric Stéfanut (FFN), 12 juillet 2024
Ecrit par : David Picot – Edité par Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.