Nounou ou crèche, des débuts à ne pas bâcler
13 mars 2014
La période d’adaptation en mode de garde s’étale sur une ou deux semaines. ©Phovoir
Lorsque les deux parents travaillent, trouver un mode de garde n’est pas toujours évident. Et une fois la crèche ou l’assistante maternelle choisie, les premiers temps de la séparation peuvent être mal vécus. D’autant que le petit est souvent âgé de 2 mois et demi à peine… C’est pourquoi, une période d’adaptation est indispensable pour le bien être de Bébé… et de ses parents.
Confier pour la toute première fois son nourrisson à un ou une inconnue est une étape souvent angoissante pour les parents. Heureusement, les professionnels de la petite enfance prennent en compte depuis de nombreuses années une phase d’adaptation d’une ou deux semaines. Il s’agit de laisser votre petit bout en garde quelques heures, puis, progressivement, une journée entière. Cette période permet de faire connaissance.
Apprendre à se connaître
Ainsi, la première rencontre se fait entre Bébé et sa nounou ou son auxiliaire de puériculture référent, en présence d’un ou des deux parents. Durant une petite heure, l’enfant reste dans les bras de sa maman ou de son papa dans son nouvel environnement. Le lendemain, il y prend un biberon ou une tétée et fait une petite sieste. Papa ou maman sont toujours présents. A partir du 3e ou du 4e jour, la nourrice pourra s’occuper du petit, sous le regard bienveillant des parents.
C’est souvent au début de la deuxième semaine d’adaptation que le professionnel se verra confier le nourrisson. Les parents s’éclipsent d’abord se promener une ou deux heures, puis une demi-journée. Ainsi, l’enfant s’habituera progressivement à la présence, et à la manière de faire de sa nounou. Une passation de soin en douceur en somme.
Cette phase d’adaptation est aussi importante pour les parents. Ils sont, et en particulier la maman, souvent angoissés à l’idée de confier leur progéniture. Laisser Bébé très progressivement leur permet de construire une confiance dans la personne qui s’en chargera au cours de la journée. Si l’enfant se montre souriant et heureux le soir, s’il continue à bien dormir et à manger, le pari est gagné ! N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous viennent pour partir travailler l’esprit serein.
-
Source : Elever son enfant de Christine Schilte et Marcel Rufo, Hachette Famille, 720 pages, 29,90 euros – J’élève mon enfant de Laurence Pernoud, Horay, 498 pages, 30,50 euros
-
Ecrit par : Dominique Salomon - Edité par : Emmanuel Ducreuzet