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Il convient d’avoir l’œil en supermarché pour trouver la dénomination lait de foin, au rayon des produits laitiers… En fait, celle-ci fait référence à de bonnes pratiques employées en matière d’alimentation des animaux concernés : vaches, chèvres ou brebis.
Venu d’Autriche, il s’agit d’une forme de label. Celui-ci certifie des fermes françaises qui respectent un cahier des charges précis, marqué de l’estampille européenne STG pour Spécialité Traditionnelle Garantie. Laquelle les autorise donc à utiliser sur leurs produits, la dénomination Lait de foin. Et au passage, comme le précise l’association des producteurs français qui l’encadre, « d’assurer la totale traçabilité du lait, de la ferme au produit fin ».
De façon concrète, ce cahier des charges garantit trois points principaux :
L’appellation certifie en quelque sorte une alimentation de qualité des animaux, dans une optique naturelle et traditionnelle : de l’herbe et du foin plutôt que quantité de fourrages fermentés ou autres aliments concentrés issus de grains ou autres légumineuses.
Résultat : « les produits laitiers présentent des saveurs particulières. L’absence totale de produits fermentés dans l’alimentation des animaux, le Lait de Foin permet une transformation fromagère facile et de haute qualité. Pour le consommateur, le lait est plus riche », lit-on sur le site du ministère de l’agriculture. Le lait de foin n’aurait finalement qu’un défaut : son nom ! Lequel fait trop facilement penser aux « laits » dits végétaux (avoine, soja, épeautre, riz…), qui ne sont en rien des laits, au sens de la réglementation européenne.
Source : ministère de l’Agriculture - https://www.laitdefoin.fr. Sites consultés le 26 septembre 2025
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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