Pensions, refuges : un bel été pour les animaux

L’abandon d’un animal domestique est assimilable à un acte de cruauté passible de 2 ans d’emprisonnement et 30 000€ d’amende. ©Phovoir

Du 16 juin au 15 septembre 2014 se déroulera « l’Opération Protection Animale Vacances 2014 ». Objectif, renforcer les contrôles des établissements accueillant les animaux de compagnie et dont l’activité augmente l’été.

Cette opération est l’occasion de « s’assurer du respect des règles relatives à la protection animale en réalisant des contrôles renforcé dans des établissements de type pensions, refuges, fourrières pour animaux, établissements détenant des équidés, ou lors de manifestations consacrées aux animaux… ». Au cours de ces inspections, une attention particulière sera portée :

• Aux soins prodigués aux animaux ;
• Aux conditions d’hébergement ;
• A l’identification (pour les espèces concernées) ;
• A la tenue des registres d’entrées et de sortie ;
• A la présence d’un titulaire du certificat de capacité au contact des animaux.

Cette année, des actions plus spécifiques seront menées par les Directions Départementales de la Protection des Populations (DDPP) et les Directions Départementales de la cohésion sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP) dans les pensions pour chiens et chat. Et bien entendu dans les établissements qui ont été contrôlés défavorablement l’année dernière.

En 2013 en effet, 1 892 inspections ont ainsi été réalisées. Si ces dernières n’ont conduit à aucune fermeture d’établissement, 115 mises en demeure ont été adressées et 11 procès-verbaux d’infractions ont été dressés.

A l’approche de l’été, le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt en profite pour appeler à la responsabilité des propriétaires d’animaux. Et ce pour que leur chien ou chat ne soit pas abandonné, mais, confié à des structures d’accueil spécialisées ou bien à des proches.

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  Source : Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, 13 juin 2014

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  Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet