Plantes toxiques ou comestibles, ne pas confondre

17 août 2020

Certaines plantes toxiques ressemblent à s’y méprendre à des plantes comestibles. Ce qui provoque la confusion dans l’esprit de certains cueilleurs qui, en les consommant risquent l’intoxication.

Des courges amères confondues avec des courges comestibles. De l’œnanthe safranée avec des carottes sauvages ou encore du colchique avec de l’ail des ours… Chaque année, des erreurs au moment de la cueillette de certaines plantes sont responsables de nombreuses intoxications. Une situation qui n’a rien d’anodin puisqu’elle peut s’avérer mortelle.

Que vous ayez l’habitude de ramasser des plantes, ou que vous soyez novice, restez vigilent. Qu’elle soit issue de votre jardin, d’une forêt ou bien de fourrés, ne consommez pas la plante si vous avez le moindre doute. Evitez également de cueillir par brassées, pour éviter de cueillir plusieurs espèces et de mélanger les toxiques et les comestibles.

Dans votre potager, assurez-vous de bien savoir à quoi va ressembler la plante qui va pousser. Aidez-vous de photographies disponibles sur le sachet de graines ou sur d’autres supports (livres, Internet). Enfin, photographiez votre cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.

D’ailleurs, que faire en cas de troubles sévères (détresse respiratoire, perte de connaissance, troubles cardiaques…) ? Appelez immédiatement le 15 ou le 112.

Et au moindre doute ou en présence de symptômes digestifs, contactez un centre antipoison qui dispense des téléconsultations médicales gratuites, en urgence, 24h/24. En voici la liste :

  • ANGERS : 02 41 48 21 21
  • BORDEAUX : 05 56 96 40 80
  • LILLE : 08 00 59 59 59
  • LYON : 04 72 11 69 11
  • MARSEILLE : 04 91 75 25 25
  • NANCY : 03 83 22 50 50
  • PARIS : 01 40 05 48 48
  • TOULOUSE : 05 61 77 74 47

Aller plus loin : l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses) a publié (photos à l’appui) un aide-mémoire pour éviter les confusions.

  • Source : Anses, 17 août 2020

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Dominique Salomon

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