Pour un cœur en bonne santé, éteignez la télé et prenez un petit déjeuner
11 mars 2019
Menna/Shutterstock.com
Les petits choix de vie du quotidien jouent sur notre santé cardiovasculaire. Ainsi, passer moins de temps devant la télévision et prendre quotidiennement un petit déjeuner riche en énergie participent au bon état de nos artères !
Moins de sédentarité, plus d’aliments de qualité. Voilà en substance comment l’on pourrait résumer une présentation faite récemment lors de la réunion annuelle de l’American College of Cardiology. « Notre style de vie est un des facteurs de risque importants mais sous-estimés de maladies cardiovasculaires », rappelle le Dr Sotirios Tsalamandris, cardiologue à l’Université Kapodistrian d’Athènes.
Moins de télé. En s’intéressant à 2 000 Grecs âgés en moyenne de 63 ans, l’équipe du Dr Tsalamandris a observé que ceux qui passaient le plus de temps devant la télévision (plus de 21 heures par semaine) étaient plus à risque d’athérosclérose. En clair, l’accumulation sur la paroi des artères de plaques d’athérome dues notamment au cholestérol. A partir de ces plaques, un caillot peut se former et boucher complètement l’artère, empêchant le sang de passer. Totalement privées d’oxygène, les cellules meurent.
L’étude a également révélé que le fait de regarder davantage la télévision était associé à un risque accru d’autres facteurs de risque cardiovasculaires, notamment l’hypertension et le diabète. Et ce comparé à ceux qui passaient moins de 7 heures hebdomadaires devant le petit écran.
Chaque jour un petit déjeuner. Toujours sur le groupe de 2 000 personnes, les auteurs ont noté que ceux qui consommaient chaque jour un petit déjeuner riche en énergie, composé de lait, de fromage, de céréales, de pain et de miel avaient des artères bien plus saines que ceux dont le petit dèj était pauvre en énergie ou ceux qui sautaient systématiquement le premier repas de la journée.
Pour les auteurs, le message est clair : chaque jour, prenez un petit déjeuner, éteignez la télé et levez-vous du canapé.
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Source : American College of Cardiology, 6 mars 2019
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Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet