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La rhinorrhée se définit sobrement par un « écoulement de liquide par le nez ». Le fameux, « nez qui coule »… En hiver et en l’absence de maux susceptibles d’expliquer ce ruissellement potentiellement abondant, l’explication tient en deux mots-clés : le froid et le mucus !
Lorsque nous respirons, l’air passe par le nez, suit son chemin le long de la trachée avant de gagner les bronches. L’ensemble de ce système respiratoire est tapissé de muqueuses qui sécrètent un liquide visqueux : le mucus. Ce mucus permet aussi aux voies respiratoires de demeurer humides et lubrifiées.
Or, en hiver, l’air tend à être plus sec. Sans compter que le froid a aussi tendance à contracter les vaisseaux sanguins des narines et donc à augmenter leur travail. Deux bonnes raisons qui expliquent une élévation de la production de mucus dans le but à la fois de nettoyer et de garder un niveau suffisant de lubrification des voies respiratoires. Et cette surproduction peut effectivement s’accompagner d’une augmentation du débit des sécrétions. Et/ou de cette incessante sensation de « goutte au nez » ou de « nez qui coule ».
Source : https://www.cnrtl.fr - Centre hospitalier universitaire vaudois (https://www.chuv.ch). Sites consultés le 29 novembre 2023
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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