Pourquoi est-il intenable pendant les fêtes ?

11 décembre 2015

Vous pensiez qu’il allait être ravi de décorer la maison et de revoir ses cousins, sans parler de sa joie au moment d’ouvrir ses cadeaux. Au lieu de cela, il boude et pleure pour un rien. Que se passe-t-il dans sa tête ? Comment lui faire retrouver le sourire ?

Il se sent un peu délaissé. Noël étant par définition la fête des enfants, le vôtre espère probablement être le centre d’intérêt. Se montrer désagréable, multiplier les bêtises, c’est une façon comme une autre pour lui de capter votre attention. Ne culpabilisez pas d’être débordée. Dites-lui « Je comprends ce que tu ressens, j’ai beaucoup de choses à faire avant le réveillon. Si on préparait les toasts et décorait la maison ensemble ? » Bien entendu, il va falloir mettre votre perfectionnisme de côté. Peu importe si la table n’est pas aussi bien dressée que vous l’aviez imaginé.

Il accumule la fatigue. S’il se couche un peu plus tard que d’habitude pendant les vacances, il ne fait pas pour autant la grasse matinée. Résultat, il manque de sommeil et il est de plus en plus grognon. Pour qu’il puisse se reposer voire faire une petite sieste, adaptez l’emploi du temps. Même si c’est pour lui faire plaisir, décalez la sortie prévue à la patinoire du marché de Noël. Et laissez-le jouer tranquillement dans sa chambre ou regarder un dessin animé en DVD.

Il est submergé d’émotions. Plus le jour J approche, plus son excitation est à son comble. Les émotions, même si elles sont le plus souvent positives, se multiplient. Ses nerfs sont à fleur de peau et la moindre petite contrariété a vite fait de se transformer en crise de larmes. Inutile de vous fâcher, cela ne servirait à rien. Isolez-vous au calme avec lui et faites un câlin ou lisez une petite histoire avant de retourner voir les invités.

La bonne idée : l’exercice du joyeux pantin. Quand vous avez quelques minutes de libre dans la journée, profitez-en pour faire ensemble un peu de sophrologie. Cet exercice, parce qu’il accompagne l’excitation des enfants avant de leur permettre de revenir au calme, est tout à fait adapté à cette période. Et avec le stress des préparatifs, il vous fera aussi probablement le plus grand bien.

Pour commencer, imaginez que vous êtes des pantins. Vos mains et vos pieds sont souples, comme s’ils étaient en papier chiffon. Sautez sur place sur vos deux pieds et agitez vos bras dans tous les sens comme des pantins désarticulés. Laissez le rire vous gagner pour bien lâcher prise. Puis après vous être bien défoulés, asseyez-vous ou allongez-vous par terre doucement. Ne bougez plus et écoutez vos corps. Invitez votre enfant à dire ce qu’il ressent. A-t-il chaud ou froid ? Ses membres sont-ils légers ou lourds ? Est-ce calme ou agité à l’intérieur de lui ?

  • Source : Ma méthode de sophrologie pour les enfants, Carole Serrat et Laurent Stopnicki, Leduc.S Editions, 182 pages, 20€.

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Vincent Roche

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