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Nous ne comptons plus les cas positifs à la Covid-19 et encore moins les cas contacts autour de nous. Et les virus de l’hiver type rhume ou syndrome grippal nous font souvent croire à une contamination par le SARS-CoV-2. Autant de raisons justifiées de réaliser fréquemment des tests en laboratoire ou à domicile : tests PCR, tests antigéniques ou autotests.
Ces différents modes de prélèvement nécessitent de passer par le désagréable écouvillonnage nasal.
Mais alors, ce geste peut-il générer des risques pour la santé ? Bien sûr, dans la très grande majorité des cas, les prélèvements se déroulent sans encombre. Et quand un problème survient ? « Si certaines complications peuvent être considérées comme bénignes (désagrément, douleur ou saignement), de graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines, notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite », décrivait déjà l’Académie de médecine en avril 2021. Des données à prendre en compte d’autant plus rigoureusement aujourd’hui alors que le recours aux tests devient un geste de routine.
Avant d’effectuer un test nasopharyngé et pour éviter tout risque de lésion :
En cas d’autotests, le risque est de ne pas aller assez loin dans la cavité nasale et donc d’effectuer un prélèvement non fiable. Ou à l’inverse de pousser le coton-tige trop loin : le geste peut alors devenir « dangereux lorsque l’écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction ». Cliquez ici pour tout savoir sur la réalisation d’un autotest réalisé de la façon la plus efficace et la plus sûre possible.
Source : Académie de médecine, Haute autorité de Santé (HAS)
Ecrit par : Laura Bourgault - Édité par : Emmanuel Ducreuzet
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