Premiers secours : une application géolocalise les volontaires certifiés

27 novembre 2018

En cas d’accident, l’application « Permis de sauver » géolocalise les civils qualifiés le plus proche du site d’intervention. Proposé par le CHU de Nîmes, ce programme favorise la pratique des gestes de premiers secours en attendant l’arrivée des médecins.

Développée par deux sapeurs-pompiers, l’application « Permis de sauver » donne la possibilité à toutes les personnes capables de porter les gestes de premiers secours de se géolocaliser. L’objectif étant « d’alerter et de mobiliser des sauveteurs, bénévoles ou en civil, sur un accident avant l’arrivée » de l’assistance médicale. Chaque inscrit doit systématiquement fournir la preuve « de ses qualifications de secouriste ».

Sauver plus de vies

Téléchargeable gratuitement sur Android et iOS, ce programme « propose le calcul automatique de l’itinéraire vers la victime, la signalisation des défibrillateurs les plus proches et une communication vidéo en temps réel avec les services d’Urgences ». Cette intervention rapide et organisée permet « d’augmenter les chances de survie des victimes. En effet, en cas d’urgence vitale, celles-ci baissent de 10% toutes les minutes ».

Prenons l’exemple d’un accident cardiaque : « le témoin compose l’un des numéros d’urgence conventionnels (15/18/112) ». Puis « le SAMU-Centre 15 géolocalise via la plateforme web Permis de sauver les secouristes à proximité du lieu de l’incident et leur envoie une demande d’intervention. Après avoir accepté l’intervention, le secouriste est guidé par GPS jusqu’à la victime et intervient en attendant l’arrivée des équipes de secours professionnels et d’aide médicale urgente conventionnels ».

« Au CHU de Nîmes, les professionnels du centre de réception des appels du SAMU 30 – Centre 15 du CHU de Nîmes sont aujourd’hui invités à s’y former. »

A noter : aujourd’hui en France, le délai moyen d’intervention des secours professionnels sur site s’établit à 13 minutes en moyenne après réception de l’appel.

  • Source : CHU de Nîmes, le 13 novembre 2018

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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