Qualité de l’air : l’affaire de tous

19 septembre 2018

Ce 19 septembre est marqué par la 4e journée nationale de la qualité de l’air. Une mobilisation individuelle et collective autour d’un important enjeu de santé publique : celle d’une pollution atmosphérique fragilisant la santé de tous.

Est-il trop tard pour agir ? Pour inverser le cours des choses ? A l’origine de 7 millions de morts chaque année dans le monde, la pollution issue de l’industrie, de l’agriculture et des particuliers est indéniablement un fléau à combattre.

Ainsi, le ministère de la transition écologique et solidaire organise ce 19 septembre, et pour la 4e année consécutive, la journée nationale de la qualité de l’air. L’occasion de sensibiliser aux gestes du quotidien qui peuvent limiter l’empreinte écologique de chacun.

3e cause de mortalité en France

Certes, en France, les taux de pollution ont globalement baissé « au cours des dernières décennies ». Mais « les concentrations de particules et d’oxyde d’azote dépassent les normes européennes dans plusieurs agglomérations ». Et l’impact est loin d’être minime. La pollution de l’air constitue « la 3e cause de mortalité après le tabac et l’alcool, avec 48 000 décès prématurés par an d’après Santé publique France ». L’oxyde d’azote, les particules fines et l’ozone affectent tout particulièrement les voies respiratoire, digestive et la peau.

Des réflexes au quotidien

Voici quelques habitudes à prendre au quotidien : privilégier la marche, les moyens de transports non polluants ou le covoiturage. Si vous n’avez pas d’autres choix que d’utiliser votre voiture, pratiquez l’éco-conduite (« vitesse souple et réduite, usage modéré de la climatisation »…). A savoir que les 63% de conducteurs utilisant des véhicules au diesel sont « responsables de près de 90 % des émissions de particules primaires et d’oxydes d’azote liées au transport routier ».

Si vous voulez en savoir plus sur la mobilité douce, consultez le plan vélo présenté le vendredi 14 septembre par le gouvernement.

Chez vous, « n’utilisez que les appareils de chauffage performants » pour limiter les déperditions d’énergie.

Concernant la valorisation des déchets verts :
Pour les déchets organiques, de tonte ou d’entretien : pensez « au compostage, au paillage, la tonte mulching (l’herbe est broyée sur place par la tondeuse) » ;
Pour les déchets encombrants : privilégiez « les collectes sélectives en porte-à-porte ou dépôt en déchèterie ».

Pour vous informer sur la qualité de l’air de votre région, rendez-vous sur le site www.atmo-france.org.

A noter : en 2018, « 70% des épisodes de pollution ont lieu entre les mois de décembre et mars ».

  • Source : Ministère de la transition écologique et solidaire, le 19 septembre 2018

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet

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