Rentrée scolaire : de la maternelle au lycée, comment accompagner votre enfant ?
31 août 2023
Certaines étapes de la scolarité sont plus impressionnantes que d’autres. La toute première rentrée ou bien celles qui impliquent un changement d’établissement comptent parmi les plus stressantes. Alors comment aider votre enfant à surmonter ses craintes ?
Rentrée en maternelle : ne dramatisez pas
Pour aider votre enfant à mieux aborder sa rentrée , montrez lui son école quelques jours avant, par exemple à l’occasion d’une promenade. Montrez-lui les bâtiments, si possible la cour de récréation… Chaque fois que vous le pouvez, n’hésitez pas à valoriser l’école et son nouveau statut d’écolier.
Dans son ouvrage Elever son enfant, le pédopsychiatre Marcel Ruffo explique que le jour J est en fait « souvent davantage appréhendé par les parents que par les enfants ». Alors pour que votre enfant vive la rentrée dans les meilleures conditions, faites de votre mieux pour ne pas sembler anxieux. Ne prolongez pas les au revoir. Si vous mettez trop de temps à partir, il va s’inquiéter et se demander quel est cet endroit où vous avez tant de mal à le laisser.
Si votre enfant a un doudou, rassurez-le, ce dernier pourra l’accompagner à l’école. La plupart du temps il devra rester sagement rangé dans le sac ou dans un meuble prévu à cet effet, mais à l’heure de la sieste, il pourra le retrouver.
Enfinaprès l’avoir récupéré en fin de journée, ne l’accablez pas de questions. Les jeunes enfants ont besoin de temps pour faire la transition entre l’école et la maison.
Lecture, calcul… Le CP, une année clé
Votre enfant n’est plus un « petit » de maternelle. Il entre en CP. Ce qui, pour lui, peut être source d’excitation mais aussi de stress. Dès la fin des vacances, vous pouvez le valoriser en lui expliquant toutes les nouveautés qui l’attendent, avec en premier lieu la lecture. Et lui expliquer qu’il devient grand. Il devient autonome et sera responsable de ses fournitures. Si ce n’est pas déjà fait, faites-le participer au choix du cartable, des crayons…
Le soir venu, n’hésitez pas à discuter ensemble de tout ce qu’il a pu apprendre en valorisant ses efforts. Enfin, continuez les histoires avant d’aller dormir. Ce n’est pas parce qu’il est en CP que vous devez oublier ce moment privilégié qui le rassure.
Le collège : dans la cour des grands
Autre rentrée symbolique, celle au collège. Son statut change. Votre enfant était le « grand » de l’école primaire. En sixième, il redevient un « petit ». Ses repères vont être bouleversés par exemple au niveau des transports ou des devoirs. Votre rôle est déjà de le mettre dans de bonnes conditions, en termes notamment de sommeil. Veillez à ce qu’il se couche tôt les jours précédant la rentrée, afin qu’il se resynchronise en douceur. Ensuite, répondez à toutes ses questions. Il se fait une montagne du transport, en bus ou en car ? Pourquoi ne pas profiter des derniers jours de vacances pour faire un voyage avec lui ?
S’il éprouve certaines craintes comme celles de se perdre dans ce nouvel établissement ou de ne pas trouver sa classe, expliquez-lui qu’il ne sera pas seul. Au-delà des camarades, l’équipe enseignante est aussi là pour l’aider à prendre ses marques, au moins jusqu’aux vacances de la Toussaint.
Les premiers jours, aidez-le dans l’organisation, sur ce qu’il doit ramener à la maison ou laisser dans son casier. Jetez aussi un œil sur son agenda et sur ses devoirs. Il lui faudra apprendre à les gérer, à anticiper.
Rentrée en seconde : gérer les changements de rythme
Il est possible que votre ado oscille entre plusieurs sentiments : la tristesse ou la nostalgie des copains du collège qui ne l’ont pas suivi dans le même lycée ; et la crainte d’un nouveau rythme, de nouvelles matières, d’une future orientation… Là encore rassurez-le. Il pourra toujours voir ses amis en dehors du lycée. Côté gestion du travail, votre enfant peut facilement être débordé. Avant même la rentrée, prenez le temps de le sensibiliser au fait que le travail personnel sera beaucoup plus important qu’au collège. Mais ne l’étouffez pas pour autant. Si vous restez à son écoute, il trouvera rapidement ses marques.