











© Daniel M Ernst/shutterstock.com
Trop de réseaux sociaux nuisent à la santé mentale. D’étude en étude, les résultats disent à peu près la même chose : l’utilisation excessive des réseaux sociaux est liée à l’augmentation des signes d’anxiété, de dépression, à la difficulté à prendre des décisions… Elle serait même un facteur de risque de suicide. Mais que se passe-t-il lorsque l’on fait une pause, même de seulement quelques jours ?
C’est ce qu’ont voulu savoir des chercheurs britanniques de l’université de Bath. Ils ont donc recruté 154 adultes âgés de 18 à 72 ans, utilisateurs de TikTok, Instagram, Twitter et Facebook. Chacun passait environ 8 heures par semaine sur les réseaux. Leurs niveaux de bien-être, d’anxiété et de dépression ont été mesurés grâce à des questionnaires et des échelles de référence, puis les participants ont été répartis en deux groupes.
Dans le groupe contrôle, les participants étaient autorisés à poursuivre leurs activités habituelles sur les réseaux durant une semaine. Dans l’autre, ils ont dû s’abstenir. Puis leurs niveaux de bien-être, d’anxiété et de dépression ont de nouveau été mesurés et comparés. Sans surprise, les participants ayant fait un break ont vu une nette amélioration de leurs scores.
« Nous savons que l’utilisation des médias sociaux est énorme et que ses effets sur la santé mentale suscitent de plus en plus d’inquiétudes », commente le Dr Jeff Lambert, chercheur principal du département de la santé de l’université de Bath. « Nous avons donc voulu voir si le simple fait de demander aux gens de faire une pause d’une semaine pouvait avoir des effets bénéfiques sur leur santé mentale. Cela suggère que même une petite pause peut avoir un impact ».
Le chercheur a en outre reçu de nombreux mails de participants pendant la durée de l’étude, dans lesquels ils évoquaient leur intention d’évoluer dans leur rapport aux réseaux sociaux. Une pause d’une semaine serait donc suffisante pour générer un changement de comportement sur le long terme ? Ce sera sans doute l’objet d’une prochaine étude…
Source : Cyberpsychology, Behaviour and Social Networking - 10 mai 2022
Ecrit par : Charlotte David - Edité par : Emmanuel Ducreuzet
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