Sur la route : indispensable prévention !

30 décembre 2016

Entre Noël et le Jour de l’An, les allers-retours entre la famille et les amis sont nombreux. Le trafic sur la route se fait dense et les risques d’accident augmentent. Place donc à la vigilance et à la responsabilité notamment sur la consommation d’alcool pour « qu’aucune vie ne soit brisée ».

Repas gourmands à rallonge, sieste pour récupérer la fatigue accumulée… ces périodes de fêtes sont propices à la détente. Mais pas toujours facile de prendre la route après des heures passées à table ou plusieurs jours de repos.

Tolérance zéro

« En Loire-Atlantique, l’alcool est impliqué dans 29% des accidents mortels en première cause ou facteur aggravant », rappelle le Préfet. On le sait, « la consommation d’alcool est incompatible avec la conduite ». Ses effets « désinhibiteur et euphorisant modifient en effet la perception des risques (vitesse, distance, conditions pour dépasser…) ». L’alcool entraîne aussi une « mauvaise coordination des gestes, un allongement du temps de réaction, des troubles de la vision. Et favorise l’agressivité ainsi que la somnolence ».

Ainsi plusieurs conseils sont à mettre en application pour « qu’aucune vie ne soit brisée par un accident laissant des séquelles graves ou par le drame que constitue le décès de l’un de vos proches en ces périodes de fêtes » :

  • Protégez la vie des autres et la vôtre. « Ne prenez pas le volant si vous n’êtes pas en état de conduire et privilégiez autant que possible le covoiturage ou les transports en commun » ;
  • Tenez compte du fait que l’alcool est éliminé très lentement par l’organisme, surtout si vous avez bien mangé. Pour éliminer l’alcool, le temps est votre seul allié. Une heure après le dernier verre, l’alcoolémie commence à baisser de 0,15 g/l par heure. En partant de 0,7 gramme, il est ainsi nécessaire d’attendre près de trois heures pour arriver à 0,5 gramme. ;
  • Gardez un éthylotest à bord de votre véhicule en cas de doute sur votre degré d’alcoolémie ;
  • Enfin il n’existe pas de produit miracle permettant de faire disparaître plus rapidement l’alcool dans le sang. « En revanche l’utilisation en parallèle de médicaments ou de produits stupéfiants augmente significativement les risques » d’altération des perceptions.
  • Source : Préfet de la Loire-Atlantique, le 22 décembre 2016

  • Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Vincent Roche

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