Comment se forment les empreintes digitales ?

30 août 2017

Passeports biométriques, téléphones portables, serrures… Après avoir longtemps été cantonnées aux rôles de preuves sur des scènes de crimes, les empreintes digitales sont de plus en plus utilisées pour sécuriser notre quotidien. Ce qu’il faut savoir sur ces dessins uniques en leur genre.

Les empreintes digitales, ou dermatoglyphes, commencent à se dessiner sur la pulpe des doigts du fœtus dès la 18e semaine d’aménorrhée. La façon dont les couches cellulaires de la peau vont progressivement se plisser et se creuser jusqu’à faire apparaître comme des spirales au bout des doigts est déterminée génétiquement. Voilà pourquoi un œil inexpérimenté aura l’impression que des vrais jumeaux ont les mêmes empreintes digitales. Mais il n’en est rien. Leur tracé définitif est en effet influencé par une foule d’autres facteurs : la qualité du derme, la croissance des os des doigts, les pressions intra-utérines qui s’exercent sur le corps du fœtus…

Reconnaissables à vie

Dans la fiction, les espions parviennent à effacer leurs empreintes digitales. En réalité, brûler ou abraser sa peau pour chercher à les faire disparaître ne sert à rien : les sillons dessinés sur le derme réapparaissent au niveau de l’épiderme sitôt la cicatrisation terminée.

On compte néanmoins à travers le monde quelques dizaines de personnes ne présentant aucune empreinte digitale. Elles souffrent d’adermatoglyphie, une mutation génétique mise en évidence dans les années 2000 par des chercheurs israéliens.

A noter : les sillons dessinés sur la pulpe des doigts pourraient nous aider à mieux ressentir les textures et à percevoir la présence d’éléments aussi minuscules qu’un cheveu ou une miette.

  • Source : Votre grossesse jour après jour, sous la direction du Dr M. Blott, Larousse, 496 pages, 27,90 euros ; Site de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale consulté le 29 août 2017

  • Ecrit par : Aurélia Dubuc – Edité par : Dominique Salomon

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