











Accueil » Santé Publique » Sidaction : 20 ans de lutte plus tard…
Depuis la toute première émission du 7 avril 1994, le Sidaction a versé la 300 millions reversés à la recherche, aux soins, à la prévention et à l’aide aux malades. ©Sidaction
« Il y a des anniversaires dont on préfèrerait se passer », déclarent les représentants du Sidaction. L’association de lutte contre le VIH/SIDA célèbrera ses 20 ans les 4, 5 et 6 avril. Entre conférences et appels aux dons, ce rassemblement d’envergure nationale est l’occasion de faire le point sur le combat contre cette maladie, d’inciter au dépistage. Et d’insister sur l’importance du recours au préservatif.
Malgré les avancées des vingt dernières années, on ne guérit toujours pas du VIH/SIDA. Chaque année en France, 6 400 nouveaux cas sont diagnostiqués. Parmi eux, 12% ont moins de 25 ans.
A travers plusieurs animations organisées du 4 au 6 avril, le Sidaction vise donc deux objectifs principaux :
Une épidémie cachée…
« Parce que l’on ne guérit toujours pas du VIH, et que les discriminations peuvent tuer », l’association Sidaction entend aussi sensibiliser la population aux retards de diagnostic. « De nombreuses études révèlent que la stigmatisation liée au VIH entraîne son dépistage tardif et la non-divulgation de la séropositivité aux partenaires sexuels », pointait en effet le rapport ONUSIDA 2013. C’est ainsi qu’en France, 28 000 des 150 000 patients atteints de la maladie ignoreraient leur séropositivité… Les spécialistes parlent d’ailleurs d’ « épidémie cachée ».
Tenir le cap
Les représentants de Sidaction souhaitent aussi mettre l’accent sur l’accès aux soins. Les défis à relever restent immenses malgré la découverte ces dernières années, de 26 molécules efficaces pour ralentir la progression du virus. Un chiffre illustre cet état de fait : selon le dernier rapport du Sidaction, « seules 64% des personnes séropositives sont sous traitement en France ».
Rappelons que l’utilisation de préservatifs reste l’unique moyen de protection contre le VIH et l’ensemble des infections sexuellement transmissibles ainsi que les grossesses non désirées. Et pourtant, « 1 étudiant sur 3 ayant des rapports sexuels déclare ne jamais utiliser de préservatif », révélait tout récemment une enquête SMEREP conduite à l’occasion du Sidaction 2014.
Si vous souhaitez faire un don, appelez le 110 (du 31 mars au 15 avril). Ou rendez-vous sur www.sidaction.org.
Source : Sidaction, avril 2014
Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : David Picot
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