











© denira/Shutterstock.com
Le slow sex a été popularisé dans un ouvrage paru en 2017, sous la plume d’un couple français Anne et Jean-François Descombes et d’une autrice américaine d’origine sud-africaine, spécialiste des thérapies manuelles et de la méditation, Diana Richardson. Dans leur ouvrage sobrement intitulé Slow Sex, ils promettent que celui-ci constitue « une invitation à l’exploration personnelle, à la créativité, à la liberté ». Ils évoquent une « nouvelle sexualité, source d’une satisfaction profonde, (qui) nourrit l’individu comme la vie de couple ».
Le slow sex prône en effet une sexualité « dans le moment présent », ce qui passe par le fait de « développer plus de conscience et de soi-même dans la sexualité ». Quitte également à remettre en cause quelques pratiques ancrées comme la quête de l’orgasme ! Celle-ci « nous éloigne de ce que nous visons dans l’instant », soulignent les auteurs. Lesquels proposent aussi de nous laisser « guider par le corps plutôt que par le mental ».
Vivre l’acte sexuel en pleine conscience, c’est ainsi donner une place prépondérante au toucher, à la caresse et au baiser. Pour des contactsvolontiers prolongées, agrémentées de pauses, tout en se concentrant sur le toucher : avec les doigts, les lèvres…
Quant à l’acte sexuel à proprement parler, il se caractérise aussi par ce rythme lent, afin de prendre conscience de chacune des secondes écoulées. Importance est donnée à la communication, murmures ou non, avec le ou la partenaire, dans le but également de se laisser guider par ses envies, ses désirs. Une communication également par le regard, plongé dans les yeux de l’autre. « La complémentarité du corps de l’homme et de la femme est à la source de l’extase », complètent les auteurs.
Avec le slow sex, l’acte sexuel ne se termine pas forcément non plus, avec l’orgasme et la séparation des corps. L’« après » peut aussi être empreint de conscience, sur le fait de sentir la chaleur de l’autre. Ou tout bonnement se recentrer sur nos propres sensations, notre respiration. Il s’agit en somme d’être « attentif à ce qu’il se passe en soi. Quand nous nous mettons à l’écoute de ce qu’il se passe en nous-même, spontanément, nous ralentissons », concluent-ils.
Source : Le Slow Sex. Faire l'amour en pleine conscience - Diana Richardson, Anne Descombes, Jean-François Descombes. Marabout éditeur
Ecrit par : David Picot – Edité par : Emmanuel Ducreuzet
Recevez chaque jour par e-mail les dernières actualités santé.
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous offrir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre quelles sections du site Web vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Plus d'informations sur notre politique de cookies sur nos CGU.
Ce site utilise Google Analytics pour collecter des informations anonymes telles que le nombre de visiteurs sur le site et les pages les plus populaires.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.
Recevez chaque jour les dernières actualités santé