Sport : petites performances mais grands bénéfices pour le coeur
25 janvier 2017
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L’activité physique est connue pour augmenter votre espérance de vie. Et bonne nouvelle, pas besoin d’être un athlète de haut niveau pour profiter de ces bénéfices sur l’appareil cardiovasculaire. Selon des chercheurs canadiens, les petits sportifs sont eux aussi impactés par le pouvoir protecteur de la dépense énergétique.
A l’échelle mondiale, les maladies cardiovasculaires sont responsables de 31% des décès répertoriés chaque année. Pour lutter contre ce fléau, chassez la sédentarité : le sport entre en effet dans la liste des réflexes à adopter en médecine préventive et thérapeutique. En plus de ses bénéfices sur l’équilibre psychologique, sur votre système immunitaire et musculaire, la pratique d’une activité physique régule aussi votre pression artérielle. Cette bonne habitude élimine ainsi les principaux facteurs de risque cardiovasculaires que sont l’excès pondéral, le diabète, l’hypertension. Mais aussi la dyslipidémie et la dépression. Ainsi nous avons tous à gagner à pratiquer une discipline sportive régulièrement, notamment les patients à risque.
Cinq facteurs de risque éliminés
Pour en avoir le cœur net, les scientifiques ont suivi 205 hommes et 44 femmes atteints d’une maladie coronarienne, d’insuffisance cardiaque ou d’une valvulopathie. Pour évaluer leur condition physique, tous ont dû suivre une épreuve de vélo stationnaire.
Résultats, sur le long terme, « même une condition physique faible, soit jusqu’à 20% sous la moyenne de la population, est suffisante pour agir de façon préventive sur 5 des 8 principaux facteurs de risque affectant les personnes atteintes d’une maladie cardiovasculaire ». Ces derniers sont le tour de taille, le diabète, l’hypertension, l’obésité et le surpoids. Ainsi nul besoin d’avoir un bon niveau de sport pour s’y adonner. « Une excellente nouvelle pour les personnes souffrant de maladies cardiaques qui ont des difficultés à adhérer à un programme d’exercice physique régulier, principalement aérobique », note le Pr Daniel Curnier (Département de kinésithérapie, Université de Montréal).
A noter : la marche à suivre est d’appliquer les recommandations de l’OMS en pratiquant 150 minutes par semaine d’activité physique modérée, ou 75 minutes d’activité soutenue.
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Source : Journal of Cardiopulmonary Rehabilitation and Prevention, octobre 2016
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Ecrit par : Laura Bourgault - Edité par : Emmanuel Ducreuzet