Sports d’hiver : des bienfaits à tous les étages !
01 mars 2024
Une véritable bouffée d’air pur… S’il aère la tête, un séjour à la montagne constitue aussi une excellente occasion d’entretenir ses muscles, son cœur et ses vaisseaux ! Et ce, quelle que soit votre discipline sportive favorite ! Etat des lieux.
Cette fin de semaine est marquée par le retour de la neige dans les massifs montagneux. L’occasion de revenir sur ce que ces sports de glisse peuvent apporter à notre corps.
Ski de fond ou alpin – de descente- raquette, snowboard : chacune de ces activités de glisse requiert une bonne coordination des mouvements. Elles se caractérisent également par leur exigence sur le plan physique. Avec quelques différences au niveau des muscles mis à contribution.
Le ski alpin comme le snowboard ont en commun le fait de pousser sur les jambes pour avancer. La glisse s’effectue ainsi grâce au dénivelé, avec une quête incessante de recherche d’équilibre, de stabilité mais aussi de puissance pour gagner en vitesse. Ce qui se traduit sur le plan musculaire par une sollicitation spécifique des membres inférieurs, en particulier :
- Les triceps suraux, c’est-à-dire les muscles qui englobent les mollets ;
- les quadriceps, au niveau de la face antérieure de la cuisse ;
- les adducteurs, sur la face intérieure de la cuisse;
- les fessiers.
Au-delà, cette quête d’équilibre concerne aussi ce que les spécialistes appellent « les muscles stabilisateurs du tronc » :
- ceux du plancher pelvien, qui s’étendent du pubis au coccyx ;
- les abdominaux ;
- les muscles profonds qui se travaillent notamment grâce à des exercices de gainage.
Le ski de fond et les raquettes présentent eux, la particularité de solliciter l’ensemble du corps. Du haut – où s’exerce la poussée sur les bâtons- en bas ! L’on retrouve ainsi :
- les épaules, aussi bien en termes de flexion que d’extensions ;
- les pectoraux ;
- les dorsaux,
- les abdominaux ;
- les fessiers,
- les cuisses.
Sans oublier bien sûr le muscle cardiaque. Ski de fond et raquettes constituent en effet deux disciplines dites « d’endurance », qui engagent notre système cardiovasculaire. Autant de constats qui signifient que ces pratiques sont des sports, qui, à ce titre, nécessitent une préparation physique adaptée. Et, le cas échéant, un passage par la case médecin avant de partir pour la montagne, notamment si vous êtes plutôt sédentaire le reste de l’année.
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Source : Réseau des massothérapeutes professionnels du Québec (https://rmpq.ca/), site consulté le 29 février 2024.
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Ecrit par : David Picot - Edité par Emmanuel Ducreuzet